Un vent déferle dans mon entourage et me souffle au visage ce nouvel adage. Tant dans ma pratique de coach qu’avec mes amis, c’est le sujet de l’heure. Je suis entourée de gens au grand cœur qui ne bat que pour le bonheur des leurs. Serait-il enfin temps de vous payer en premier avant de donner au suivant?
Chers adeptes du sacrifice, si vous le permettez, causons bibi-service.
Toute chose aigre ou douce ayant une fin, vous êtes actuellement confrontés à la limite de votre vertigineuse générosité. On manque de quelque chose? Pas de souci! Vous vous fendez en quatre-vingt-quatre pour assurer notre confort, ignorant votre propre inconfort.
Vous êtes passés maîtres dans l’art délicat de colmater les brèches de temps, d’énergie, d’argent. Pour vous-mêmes, par contre, aucun capuchon digne de ce nom ne saurait obturer pour de bon la fuite exceptionnelle qui afflige votre puits d’estime personnelle.
C’est que vous n’entendez pas la petite voix qui vous invite à l’amour de soi. Vous ne voyez pas les avertissements clignoter sur le tableau de bord de votre destinée. Vous ne sentez pas les signes de faiblesse de votre corps en détresse.
Alors dis-nous, Dodo, comment faire. C’est simple, très chers. D’abord, avant de succomber à l’automatisme conditionné de donner sans compter, complétez cette phrase : Je m’aime assez…
Je m’aime assez… pour penser à mes propres projets avant d’entreprendre ceux du suivant. J’accapare mes pensées de ce qui me servira en premier. Je m’aime assez… pour demander de l’aide afin de combler mes besoins avant ceux de mon prochain. Je développe une relation privilégiée avec mon corps et mon décor.
Je m’aime assez… pour accorder la première importance à mes valeurs avant celles de mon conjoint, ma famille, mes amis, mon patron, mes pairs, mon coach de vie, Dieu. Et je choisis de bâtir un pont entre moi et eux. C’est selon.
Je m’aime assez… pour me consulter avant quiconque quand vient le temps de faire quoi que ce soit. Et je me donne le droit de changer d’idée sans avoir besoin de me justifier. À quiconque. De quoi que ce soit. Promis. Juré.
Je m’aime assez… pour me payer en premier. Je dépose de l’argent dans mon compte d’épargne avant même de payer le loyer, le chauffage, l’électricité, l’épicerie, l’essence, les œuvres de bienfaisance. Charité bien ordonnée…
Chers vous au cœur sur la main, rappelez-vous que vous êtes aussi des humains. Et qu’en matière de bonheur, chacun est responsable du sien.
Et si c’était ça l’amour véritable? S’aimer comme son semblable?
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