En effet, déjà, si toi tu arrives au sommet par le GR, suant (ou gelant, c'est selon la saison), tu constates que plein de gens sont déjà parvenus là-haut en auto, sans se fatiguer !
Frustrant !
Gros défaut vosgien que les sommets soient presque tous très accessibles par route. On n'y ressent jamais cette impression sans égale qu'on a dans en haute montagne quand on arrive quelque part "en haut", comme arrivant au bout du monde, après avoir souffert plusieurs heures sur des sentiers difficiles.
Et puis, il y a là un moche hôtel-restaurant où ça pue la mauvaise friture, et si tu veux quand même déguster une incontournable tarte aux myrtilles, tu dois traverser une boutique où on te propose tout un tas d'horreurs plus hideuse l'une que l'autre avant d'accéder à la salle de brasserie !
Mais faut pas cracher dans la soupe : depuis là-haut, c'est beau ! Et s'il y a sur la montagne, trop de bipèdes munis ou pas d'une canne en guise de troisième patte, on y croise aussi des quadrupèdes bien sympathiques ! Ce sont, sur les chaumes, de grosses bébêtes paisibles et, dans les rochers du Hohneck ou dans les falaises de la Martinswand, des bêtes sauvages aux sabots très agiles.
Une stèle en granite nous rappelle (ou apprend) que des tirailleurs tunisiens se sont âprement battus ici par un froid glacial de décembre 1944 et que certains y ont laissé leur peau !
Quelques "brimbelles" encore couvertes de rosée on trouvé asile dans notre "gourde"… et ce soir, la tarte était bien bonne ! (J'entends d'ici LÉA qui rigolent !)