Les dangers et l'immoralité de l'État providence

Publié le 05 août 2010 par Copeau @Contrepoints

Un peu partout dans le monde, les États concoctent ou maintiennent des programmes sociaux qui étendent sans cesse leur emprise sur nos vies et coûtent aux contribuables toujours plus cher. Aux États-Unis, le nouveau système d'assurance maladie est révélateur d'une idéologie paternaliste également bien implantée en Europe. En Suisse, beaucoup se réjouissent du chemin emprunté par les États-Unis et souhaiteraient que la Suisse s'engage elle aussi encore un peu plus sur la voie de l'État providence ou du moins qu'elle ne s'en distancie pas. Dans ce contexte, il est nécessaire de rappeler les fondements et les réalités du paternalisme pour évaluer si l'enthousiasme qui l'entoure est justifié.

Le paternalisme se caractérise principalement par un manque de confiance en l'individu. Il nie à l'être humain sa capacité à vivre une existence responsable et libre. Ceux qui souhaitent encadrer et gouverner nos vies nous trouvent trop ignorants, trop irresponsables, pas assez prévoyants pour nous occuper convenablement de notre assurance maladie, de notre retraite, de l'éducation de notre propre famille ou de nos choix de dépenses et de prévoyance.

Lire en ligne sur le site de l'Institut Constant de Rebecque.

Extrait : « [L]a société paie pour l'endettement public [...] au moment où il est contracté, et non seulement au moment du remboursement. En effet, chaque franc emprunté aujourd'hui par l'État est nécessairement pris quelque part. Ce franc n'est par conséquent plus disponible pour le secteur privé qui aurait pu l'investir et l'utiliser. »

Voir aussi :
Présentation de l'Institut Constant de Rebecque