Si c’était lui (2007)

Par Eric Culnaert

Et une fin de film téléphonée, une ! Cette comédie très convenue voit se côtoyer quelques personnages sympathiques mais un tantinet caricaturaux. Du coup, la fin est immanquablement sans surprise. Madame Bon sentiment (Carole Bourquet en bourgeoise compatissante) et Monsieur Orgueil mal placé (Marc Lavoine en chômeur digne) passent leur temps à se provoquer, pendant qu’en toile de fond (mais vraiment loin en toile de fond), Madame Foldingue (Florence Foresti) joue les nymphomanes éplorées.

Donc comme tu t’en doutais, ami lecteur (si,si, tu t’en doutais), à force de se chercher, Marc et Sophie Carole, malgré un malentendu, finissent par conclure. Ils partent jouer les amoureux en Ecosse, se marient machinalement après une soirée de cuite. C’est vrai qu’une overdose de Guiness peut faire faire des trucs déments qu’on regrette après (genre chanter la marseillaise ou faire un striptease sur une table, ou créer un site où tu racontes des fins de films sur un coup de tête…mais bon , je m’égare…). Du coup, nos jeunes mariés essaient de jouer aux époux modèles mais hélas ça le fait pas (ils sont trop différents, pas du même milieu, pas la même vie, et tant va la cruche à l’eau, tout ça, tout ça…). Bref, ils divorcent avec le sourire pendant que la soeur nympho trouve l’homme idéal.

Si tu veux savoir pourquoi le chat qui se balade dans le film a un nom de peintre, tu pourras sonder Allociné autant que tu veux, ils n’en disent pas un mot, mais c’est pas très grave!

Choisis ton arme et flingue la fin du film
  

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