Jacques Sigot, un instituteur passionné d'histoire, bataillait depuis trente ans pour qu'on n'oublie pas l'existence d'un camp pour « individus sans domicile fixe, nomades et forains ». Entre 1941 et 1945, quelque 2 500 Tsiganes y furent internés, ainsi que des clochards nantais, des résistants… Ses vestiges - les ruines de la prison souterraine, essentiellement - viennent d'être inscrits au titre des Monuments historiques grâce à son opiniâtreté. Un joli pied de nez à l'actualité…
Photo extraite du blog de l'association qui défend la mémoire de l’ancien camp de concentration des Tsiganes de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire).