TRIBUNE LIBRE: Communication du FLEC PM
Le FLEC_PM réitère : il n’y a pas de trêve dans la lutte de libération nationale..
Nous avons reçu par mail le texte d’un communiqué diffusé par les Forces de libération de l’Etat de Cabinda (FLEC). Nous vous en donnons lecture et, on vous propose d’en discuter sur le forum.
Tribune Libre
Le Cabinda est une enclave angolaise sur la côte atlantique, entre les deux Congo. Le Portugal étant la puissance colonisatrice de l’Angola et ayant établi un protectorat sur Cabinda, les deux territoires furent placés sous une seule et même administration en 1956. Mais le peuple cabindais ne s’est jamais soumis à la domination portugaise. Dans une perspective de libération de leurs populations, les Cabindais s’étaient organisés au sein du Mouvement de libération de l’enclave du Cabinda (MLEC) de Luiz Ranque Franques, du Comité d’action d’union nationale cabindais (CAUNC) et de l’Alliance du Mayombe (ALLIAMA). Pour mieux intensifier leurs actions, les trois mouvements fusionnèrent lors du Congrès de Pointe-Noire (Congo Brazzaville) des 2, 3 et 4 août 1963, pour donner naissance au Front de libération de l’Etat du Cabinda (F.L.E.C) dont Luiz Ranque Franques a été élu président.
Au moment de l’indépendance de l’Angola, en 1975, ce dernier annexa Cabinda manu militari. Un gouvernement en exil du FLEC est dirigé par Luiz Ranque Franque de N’Gonza. Celui-ci et le bureau politique du FLEC en exil revendiquent l’indépendance du Cabinda. La situation des habitants est précaire. La lutte armée pour l’indépendance provoque une situation politiquement tendue et répressive. En décembre 1996, différentes factions cabindaises signent, aux Pays-Bas, un accord, décident de renommer le FLEC Front de Libération de l’État de Cabinda, et mettent en place un gouvernement cabindais en exil dirigé par le Comandante Antonio Luis Lopes né à Malembo, au Cabinda. Sur le terrain, néanmoins, une guérilla est encore active contre les forces armées angolaises. Depuis fin 2008, des pourparlers sont en cours, visant à renforcer le mémorandum de paix pour le Cabinda, semblent s’intensifier. Néanmoins, le 8 janvier 2010, un des bus de l’équipe nationale de football du Togo qui se rendait en Angola pour y débuter la Coupe d’Afrique des Nations, a été attaqué par le FLEC-Position militaire. L’attentat cause deux morts et huit blessés. (Wikipedia)
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Note de la Rédaction: La radicalisation de la lutte cabindaise est-elle toujours d’actualité ? Les négociations avec l’Angola sont -elles possibles ? sur quelles bases ? Autonomie ? Si oui, quelle forme d’autonomie ? Indépendance ? Si oui, comment ? Quelles solutions de paix pour le Cabinda ?