J’avoue que je n’ai pas été très assidu côté lecture ces derniers temps. Il faut dire aussi que le mastodonte littéraire de Thomas Pynchon que j’avais commencé il y a quelques mois m’a quelque peu absorbé. Du coup, vacances aidant, je me suis engouffré dans un Chuck Palahniuk que je n’avais pas lu : Le festival de la couille (et autres histoires vraies). Il est vrai que je suis un inconditionnel. Palahniuk a quelque chose de fascinant dans sa façon d’écrire. Ceux qui me connaissent un peu savent que je suis également un grand adorateur du Gonzo, et de la nouvelle voie qu’il a ouverte en matière de “récit journalistique”. Le Festival est une combinaison parfaite de ces deux univers pas si opposés que ça. Du coup, je me suis retrouvé face à 23 nouvelles (presque) toutes aussi fulgurantes les unes que les autres. Je passerais volontiers sur la première nouvelle (qui donne son titre au livre), presque trop caricaturale mais pour autant parfaitement jouissive par son ambiance “hyper-voltée”. Les autres nouvelles (ou articles, je ne sais pas bien) sont totalement empreintes de la réalité de l’auteur. Enfin je crois. Et si ce n’est pas le cas, l’impression de réalisme, en opposition au monde de fiction que Palahniuk offre habituellement, est parfaitement simulée dans les trois volets de cet opus (Ensemble, Portraits et Seul). Franchement, Escort Boy, Le Lip Enhancer, Sur la corde raide ou encore Le singe pense, le singe fait sont taillés pour laisser une trace…