Daybreakers

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2010
durée: 1h40

l'histoire: En 2019, les vampires ont pris le contrôle de notre planète. Les humains ne sont plus qu'une minorité entretenue pour nourrir la population dominante. Edward Dalton est un vampire qui travaille dans la recherche. Il refuse de boire du sang humain et oeuvre à la mise au point d'un substitut qui pourrait nourrir ses semblables et sauver les derniers humains. Lorsqu'il rencontre Audrey, une jeune femme humaine, il découvre un secret biologique qui peut tout changer.

la critique de Eelsoliver:

Le prix du sang... Tel est l'enjeu de Daybreakers, réalisé par les frères (Peter et William) Spierig dans un monde désormais dominé par les vampires.
Les humains ne sont plus qu'une marchandise destinée à leur apporter suffisamment de sang pour satisfaire leur soif. L'action du film se déroule donc dans le futur, et l'ambiance de Daybreakers n'est pas sans rappeler (un peu) celle de Bienvenue à Gattaca.

Le héros de Daybreakers se nomme Edward Dalton. Il appartient donc à la communauté des vampires mais refuse de s'abreuver de sang humain.
Son but est alors de mettre au point un sang alternatif car l'espèce humaine est bel et bien menacée. Un jour, il retrouve l'espoir lorsqu'il rencontre un ancien vampire redevenu humain.

Avec sa nouvelle bande d'amis, il trouve alors un nouvel antidote qui pourrait faire cesser cette guerre et changer totalement la face du monde.
Tels sont les enjeux de ce Daybreakers au concept original. Voilà donc une série B ambitieuse, froide mais à l'image finalement d'une société vouée à sa perte.

Dans le rôle d'Edward Dalton, Ethan Hawke est bon et crédible. Le suspense est assez soutenu et le film délivre largement ce qu'il faut en matière de séquences d'action.
Daybreakers a également le mérite de se concentrer sur ses personnages. En résulte un film d'horreur tout à fait recommandable, qui semble malheureusement être sorti discrètement dans les salles obscures.
Espérons que la sortie dvd de Daybreakers sorte enfin ce film d'un anonymat totalement injustifié.

Note: 15/20