La canicule sévit et les feux de forêts ragent (article 61)

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Notre ombre ou la leur?

Clouée, figée, sidérée, ce soir-là, par un froid transi frigorifiant tout le corps, assise sur le fauteuil, dans mon bureau... la tasse de café à la main, ma tête repassait en mémoire, exactement comme une bande vidéo, ces scènes horribles et véritables, d'un certain dimanche après-midi.

  Nous étions mercredi soir aux environs des 22 heures lorsque je visionnais toutes ces effroyables images dans ma tête...

Mesdames et messieurs pour vous aider à suivre les clichés de cette histoire, je vais vous localiser dans ces branchements du quotidien, ce dimanche  dernier en après-midi, par un beau soleil, une bonne chaleur, sans humidex, dans un quartier pauvre aux arrondissements de Montréal.

Une alerte sur mon cellulaire m'avertissant que je devais abandonner la fête de ma petite nièce Arianne et sauter dans un taxi le plus rapidement possible.

Dédé me textait une urgence, il m'attendait avec tout l'équipement de la fourgonnette de TVA, à l'endroit que je devais me rendre sans faute. Aurais-je le temps de me rendre ou cela avortera avec la lenteur de ce chauffeur... !

Je sommais au conducteur de rouler, d'emprunter la voie rapide, j'avais une urgence et les urgences ne signifiaient pas, prendre cela aisément... Les images de Jewel, cette femme me hantaient toujours et je m'en étais voulue de ne pas être près d'elle au dernier souffle de sa vie.

snorounanne - (en colère) Vous roulez sur une voie rapide mais ne roulez pas assez vite. Vous avez une voiture, monsieur, pas une boîte à savon sur quatre roues,  mais bon sang! Y a urgence! Et je suis journaliste pour TVA et tous les réseaux essentiels sur cette planète! J'ai pris la peine de vous montrer ma carte d'identité. Je crois que ce serait la moindre des choses de vous grouiller vos  jolies petites fesses rondes, non? Vous comprenez ce que je vous dis?

chauffeur de taxi - Je fais ce que je peux, madame! C'est congestionné, là devant, je vois des phares de police. Un accident en cause? (s'étirant le cou)

snorounanne - C'est pas mon jour de chance, merde... (le taxi ralentissait) Ne vous énervez pas. Je vous paie... (sortant suffisamment en dollar pour couvrir la distance parcourue et sortant de la voiture)

chauffeur de taxi - Qu'allez-vous faire?

snorounanne - L'impossible! Désolée...  bonne journée! (courant tout le long entre les voitures enculées l'une dans l'autre)

Une policière faisant la circulation aux automobilistes m'interceptait dans ma course, me priant de retourner sur mes pas et à ma voiture. Je lui montrais ma carte d'identité de journaliste et à mon tour, je lui priais qu'une voiture de police m'escorte sur les lieux d'une dramatisation en cours, mesdames et messieurs.

Elle parlait dans son walkie-talkie et demandait d'urgence une voiture de police disponible pour conduire d'urgence la journaliste snorounanne d'Humour à Montréal. Nous étions aux abords de l'autouroute 15 sud à la hauteur de Ste-Rose.

la policière - Entendu! (fermant le récepteur) Suivez-moi mademoiselle d'Humour. Nous allons monter dans ma voiture.

snorounanne - Okay. (la suivant de près et me souciant de...) Qui fera la circulation?

la policière - (ouvrant la portière) Vous avez le choix. Restez ici et poser des question ou monter et sans poser de question.

snorounanne - Je pense que je vais vous adorer (montant dans la voiture de police)

la policière - Bouclez votre ceinture, ça risque de vous étourdir. (Elle activait les phares et démarrait en crissant les pneus tel un conducteur d'auto de course en zigzaguant entre les 3 voies)

snorounanne - J'sens que je vais de plus en plus adorer... (tout allait si vite que j'en crispais partout)

la policière - Vous avez peur?

snorounanne - Je ferais dans mes petites culottes et je vous répondrais non. Tout ce qui compte est d'arriver avant qu'il ne soit trop tard.

la policière - Cas suicidaire, à ce que vous m'expliquiez?

snorounanne - (fermant les yeux et les ouvrant) Une mère menace de lâcher son bébé du haut d'un toit.

la policière - Vous la connaissez?

snorounanne - J'ai eu tous les renseignements par mon big boss. Je connais bien le père de cette femme.

la policière - (hochant de la tête) Une âme en détresse. Je parie que cette femme est monoparentale et sur le bien-être social, qu'elle a d'autres enfants à sa charge,...

snorounanne - Elle a perdu son mari, il y a 4 mois, dans un accident de route. Il était chirurgien-dentiste. Elle n'a qu'un seul enfant, petit garçon de 17 mois.

la policière - Mon profil est faussé, alors. Elle a rien hérité de son mari? Pauvre con! Il la trompait?

snorounanne - Et voilà, vous avez recollé les morceaux du puzzle. Tout ce qu'il avait en possession de biens matériels et d'argent, c'est sa putain de maîtresse qui a récoltés.

la policière - (jetant un regard fuyant sur moi et se concentrant sur la route et le volant) On vous a pas enseigné dans ce métier, qu'on devait être polie?

snorounanne - Pardon... je me suis emportée.

la policière - Hé... c'est rien... je l'ai traité de pauvre con... (sourire aux lèvres)

snorounanne - Vous avez fait exprès, n'est-ce pas? Pour que je me sente désolée... (la regardant... bon sang qu'elle était jolie) Ça vous fait sourire hen? Vous m'avez eue...

la policière - Vous paraissez mieux. Vous êtes détendue. Et... et si je fais pas grimper cette voiture plus en haute vitesse, vous allez me botter le derrière... alors... (elle augmentait de beaucoup la vitesse et en 11 minutes, nous arrivions dans l'entrée de la ville de Montréal)

16:07 dimanche le 1er août

Elle garait la voiture de travers, coupant légèrement le passage des piétons. Pendant ce trajet, nous avions eu le temps de se présenter. M'enfin pour moi, c'était déjà fait. Elle se nommait Geneviève Dubois, ses collègues et amis l'appellaient Genny. Elle était dans ce service depuis 5 ans. Je n'ai pas su son âge et qu'importe. Nous étions que des passagères de ce bref moment accordé.

Dédé m'apercevait et me sifflait. Son sifflement me parvenait à l'oreille comme un enfant braillant au loin. Je me dirigeais vers lui. On avait sécurisé les alentours, la sécurité, les policiers, tous y étaient et un policier en pourparler avec la mère, au pied de la bâtisse.  Bien oui, tout là-haut sur le toit d'un immeuble à trois étages et demi, elle criait sa rage au coeur.

Vous avez le coeur sensible, ne regardez pas ces images... mon big boss m'avait menottée de prendre des clichés en photos pour faire la page frontale du journal de Montréal, le lendemain. Ce que je hais de faire ce genre de métier rude et sans coeur. Manquer de respect pour ces malheureuses personnes. C'est ce que je ressentais chaque fois.

Dédé - (mâchant de la gomme baloune) Un 10$ qu'elle ne balancera pas son enfant.

snorounanne - Tais-toi, abruti! Ça n'a rien de drôle. Passe-moi la caméra photo.

Dédé - 10$ que tu en seras incapable. (passant la caméra pour entreprendre les photos discrètement)

snorounanne - (des gens autour me harcelaient) Tu veux te rendre utile, Dédé, occupe-toi d'eux.

J'enlignais l'objectif de l'appareil vers le haut, cadrais la scène, mes mains tremblaient. J'appuyais sur l'enclencheur et j'obtenais... des voix s'écriaient, s'alarmaient. Je levais les yeux au même instant, deux corps plongeaient dans le vide et pas sur la trampoline tendue par la sécurité. La femme, cette mère s'était jetée avec son bébé de l'autre côté déjouant tout le monde.

Retenant nos souffles, espérant, souhaitant que leur vie était hors de danger, des ambulanciers tentaient par tous les moyens de les ranimer et en vain... Pourquoi n'avoir pas installé une autre trampoline de ce côté?

Dédé - (un malaise lui prit soudainement) Je vais à la voiture.

snorounanne - (les policiers balayaient les nombreux curieux) Je viens avec toi... (ma voix m'apparaissait loin comme dans un tunnel)

C'est là que mes cordes vocales se crampaient. Elle était là au niveau de mes yeux, dans une sorte de brouillard, me fixant afin que je réalise qu'elle voulait toute mon attention. Dédé se tournait la tête pour me parler et il voyait que je ne l'avais pas suivi. Dans l'espace de quelques secondes, l'énergie se séparait de mon corps physique et j'ai pu capter entre elle et moi, des données. C'était cette mère venant de donner sa mort.

Dédé - Tu as vu quelque chose, snorounanne?

snorounanne - (arrivant à la fourgonnette) En rentrant, il faut rejoindre son père.

Dédé - Tu le connais?

snorounanne - (ouvrant la portière et déposant l'appareil dans son étui) Avant qu'il l'apprenne à la télé, dans les journaux. Je veux lui épargner cette autre forme de souffrance.

Dédé - (montant dans la fourgonnette) J'en déduis que tu le connais. Dans ce cas, je t'aiderai si tu veux.

snorounanne - Elle a dit, moi seulement.

Dédé - (Démarrant le moteur) Elle? Qui ça, elle?

snorounanne - (baissant les yeux) La mère qui s'est tuée. Allez, roule. Rien ne me dit de passer la journée dans cette macabre rue.

Dédé - Je te dépose chez toi?

snorounanne - Y aura du travail en vue.

Je répète, si vous n'avez pas le coeur solide, n'allez pas vous en plaindre d'avoir triché et de les regarder...

 J'avais le shake... c'est le mieux que j'ai fait.

Jusqu'où l'humain peut-il aller pour apaiser sa douleur?

Lundi 2 août, heure midi et sachez faire vos coupures dans votre imaginaire, car je ne peux tout mettre en écrit et en image. Vous devez faire vos efforts et visualiser les écrits en image.

snorounanne - Bon midi, mesdames et messieurs, ici snorounanne d'Humour de LCN. Les images montrant des femmes au visage caché s'embarquant à bord d'un avion d'Air Canada à l'aéroport Montréal-Trudeau continue de susciter des réactions de divers intervenants.

Je montre bien le mien à la caméra... ça pose pas de chichi!

Questionné à ce sujet, nous avons rejoint Me Julius Grey, avocat spécialisé en droit de la personne et il a affirmé en entrevue sur les ondes de LCN que, selon lui, tous les passagers devraient être soumis au même traitement lors de leur passage à l'aéroport. Voici ces quelques images et le verdict de Me Grey et de M. Comeau

De beaux yeux, sans contredit... mais est-elle une menace terroriste?

Me Grey - La burqa, à mon avis, ne donne aucun privilège dans la société. Je pense qu'on a le droit de la porter, c'est une question de liberté d'expression, mais ça ne donne pas de privilège d'exemption. Ce n'est pas quelque chose où il faut accommoder, contrairement au foulard, par exemple.

Le son de cloche est le même du côté de l'Association des pilotes d'Air Canada, qui y voit une raison de sécurité.

Le règlement existe pour tous les passagers et il devrait être respecté par tous les passagers. C'est la dernière ligne de défense lorsqu'on arrive à la barrière, alors ça devrait être fait pour tout le monde l'identification des passagers.

Pas compliqué, me semble? Vous êtes au Québec, vous nous testez encore?

M. Comeau - L'Association blâme toutefois le gouvernement fédéral pour ce manque de sécurité et somme Ottawa d'intervenir afin de faire respecter les règles convenablement.

Le gouvernement est responsable pour la sécurité aérienne et il délègue la responsabilité aux lignes aériennes. Ce sont nos clients, ils refusent de se dévoiler, et on n'a aucun moyen possible de les identifier proprement. On demande au gouvernement de donner les facilités nécessaires pour que nos employés puissent identifier ces gens-là. S'ils ont besoin d'être en privé, qu'on crée des endroits qui sont faits pour ça.

La même chose à la frontière terrestre?

Après avoir pris connaissance de cette situation à l'aéroport Montréal-Trudeau, nous avons voulu savoir ce qui en était à la frontière terrestre entre le Canada et les États-Unis.

Il semble que les douaniers ne demandent pas systématiquement aux femmes dont le visage est caché de se dévoiler. Le premier vice-président du Syndicat douanes et accises, Jean-Pierre Fortin, prétend toutefois que les vérifications sont faites dans de nombreux cas.

La politique est la même pour nos agents. Souvent, on va demander aux gens de se dévoiler, surtout si l'agent a un doute. Si les gens refusent au premier contrôle, à la guérite, on va accompagner la personne à l'intérieur. Ces personnes-là vont devoir se dévoiler devant une personne du même sexe, une femme, à l'abri des regards du public.

snorounanne - Merci Me Grey ainsi que monsieur Comeau.

Hier, le ministre fédéral des Transports, John Baird, a réagi à cette situation en affirmant que l'identité de tous les passagers devait être vérifiée avant l'embarquement et que le non-respect de cette mesure représente "une menace grave à la sécurité des voyageurs". 

 Le temps d'une pause commanditaire et on vous revient avec les propos de quelques passagers qui se sentaient menacés en voyant ces femmes voilées.

Mardi matin, heure 10:00 à l'antenne LCN/TVA

L'émission D'humour amorcée.

Tentez de me rejoindre, si vous en avez le courage! (rire démoniaque)

snorounanne - J'ai reçu via le courriel, ce matin, une pile de message inquiétant encore une fois, vous, mesdames et messieurs, citoyens canadiens, pour le port de ces voiles, ces visages cachés. Vous m'avez clairement fait sentir vos craintes, vos peurs, vos angoisses à ce propos et je vous en remercie. Je tiens compte de tout ce qu'on m'écrit et on en reparlera d'ici dans le courant de l'émission.

 D'autres inquiétudes à s'inquiéter de par de-là le continent...

snorounanne - Les gens d'ailleurs vivent au même sein que nous, les québécois, cette fatiguante canicule meurtrière... oui! Je prime sur ce qualificatif... meurtrière qu'est cette canicule troublant la planète. Nos confrères, en Russie n'en mènent pas large. Nous avons des images qu'on regarde ensemble, mesdames et messieurs.

Les forêts sont pourchassées par ces feux d'enfer!

Ils combattent fort ces feux...

Et après les avoir maîtrisés, regardez bien la tristesse qui se lit...

Je sais... on en vit du pareil... mais par ici, y a pas eu de mort...

snorounanne - Voici le compte-rendu de l'état des incendies en Russie. Je vous en fait la lecture, mesdames et messieurs.

Les feux de forêt se sont propagés en Russie au cours des dernières 24 heures, a annoncé mardi le ministère russe des Situations d'urgence, alors que la canicule exceptionnelle ne donne pas de signes de recul dans l'ouest du pays.

"Au cours des dernières 24 heures, 323 nouveaux foyers de feux de forêt ont été enregistrés, 247 ont été éteints. Par rapport à la veille, le nombre de foyers a augmenté de 68 et leur surface de 45.000 hectares", indique le ministère sur son site.

Plus de 180.000 secouristes du ministère des Situations d'urgence, ainsi que 2.000 soldats et 3.000 membres du ministère de l'Intérieur, luttent contre les feux qui font rage sur une surface de 172.000 hectares, selon la même source.

Le ministère fait également état de 50 nouveaux foyers de feux de tourbe, principalement dans la région de Moscou.

"La chaleur extrême crée des conditions défavorables. Malheureusement on ne peut pas s'attendre à une amélioration d'ici la fin de la semaine", a déclaré à la presse Vladimir Stepanov, haut responsable du ministère russe des Situations d'urgence.

Les services météorologiques russes prévoient pour mardi des températures approchant 40° Celsius dans la capitale et la région l'entourant et une réduction de visibilité à moins de 1.000 mètres en raison de la fumée.

Selon les prévisions, les températures pourraient dépasser les 40°C en fin de semaine dans la partie occidentale de la Russie.

Le président russe Dmitri Medvedev a décrété lundi l'état d'urgence dans sept régions russes les plus touchées par les feux de forêts qui ont fait au moins 40 morts et ont laissé sans toit plus de 2.000 personnes.

Le Premier ministre Vladimir Poutine (je me demande tout bonnement, s'il en mange) a de son côté appelé lundi les gouverneurs des régions concernées à mobiliser "les volontaires ou le personnel des entreprises" pour aider les secouristes qui "travaillent dans les limites du possible".

snorounanne - Et je vous demanderais, avant de passer à une pause commerciale, (la caméra faisant un close-up sur moi) pensez-vous qu'on va tous brûler en enfer? Si ça continue comme ça... l'enfer est sur Terre! Méditez là-dessus! Après ces pauses, mesdames et messieurs... à tout de suite.

Mercredi soir 4 août...  autour des 22 heures... ouais quatre trous pis j'étais comme une fleur, sur le point de fâner... Je vous fais repasser la bande textuelle et une photo. J'avais trouvé l'adresse du père de cette femme s'étant donnée la mort avec son jeune enfant. Je suis allée chez lui un peu avant les 19 heures, le même dimanche. C'était à 3 heures de route de chez moi. Alors, un aller retour avec Dédé, comme chauffeur, guide et compagnon. Voici le contenu de cet entretien:

Il me montrait un album-photo avec sa fille, sa femme et lui.

M. Kingston - Elle venait d'avoir 16 ans, sur cette photo.

snorounanne - Elle était ravissante.

M. Kingston - Au bal des finissants. Et... après... dans la semaine qui a suivi, elle est partie de la maison avec son copain. (petit silence) Je n'ai plus eu de nouvelles d'elle.

snorounanne - Elle,...

M. Kingston - Sofia...

snorounanne - Je vous demande pardon...

M. Kingston - Nous l'avions baptisée mon épouse et moi, Sofia. Sofia Marysa Kingston.

snorounanne - Joli prénom.

M. Kingston - C'est tout ce que j'avais de plus précieux, dans ma vie. Après le décès de ma femme, Marysa. Tous les jours, je priais, je priais pour elle. (essuyant une larme) J'ignorais qu'elle avait eu un enfant.

snorounanne - Vous ne pouviez pas savoir, monsieur Kingston.

M. Kingston - Non, je ne pouvais savoir. Vous aimez le thé vert? J'en ai du bon.

snorounanne - Écoutez, j'aurais aimé, croyez-moi. J'ai du boulot.

M. Kingston - Veuillez m'excuser. Vous avez déjà fait beaucoup et même plus. Je ne peux prendre plus de votre temps et je comprends. Et... votre présence m'a été réconciliante. Au travers de vous, j'ai senti la présence de Sofia. Elle vibrait tout près. (Prenant mes deux mains) Dites-moi, snorounanne...

snorounanne - Oui?

M. Kingston - Elle prendra le chemin de la lumière? Puisqu'elle est, ici, dans cette pièce. Vous la voyez, l'entendez?

snorounanne - (Dans un court instant, des chuchotements lointains m'agaçaient, je ne voulais pas affecter sa peine) Elle ira, oui, vers la lumière, accompagnée de son enfant.

M. Kingston - Merci. (fermant les yeux) Merci, mon Dieu.

snorounanne - M. Kingston, je dois m'en aller. (me levant du fauteuil) Appelez-moi quand vous voulez.

M. Kingston - Je suis tranquille. J'ai l'âme en paix. Je vous remercie pour tout ce que vous avez fait. (me reconduisant à la porte) Vous êtes un ange. Bonne route.

snorounanne - (saluant de la tête) Prenez soin de vous. Au revoir. (ouvrant la porte, sortant, respirant l'air de dehors)

Et... rentrée une autre fois à la maison pour m'y retrouver seule à méditer sur ces événements chocs de ces journées et surtout celle de dimanche dernier. Mercredi 4 août... 22:42 Avez-vous été déconcentré, suivez-vous bien?

Comme en québécois, j'étais pas mal maganée...

Voici le moment primordial d'appuyer sur le bouton "jouer" de l'audio et d'écouter cette belle chanson par Mr Mister. Merci à vous tous de lire ces chroniques. Revenez comme bon vous semble. Merci à google pour ces images. À bientôt! Bisous!