Un an après la vente du mobilier de la Mamounia au printemps 2009 (voir La Mamounia se sépare de beaux objets et d'un peu de sa légende), l'étude Aguttes (Neuilly et Lyon) a repris le chemin du Maroc, pour organiser cette fois la vente du mobilier de la Villa Victoria (à gauche), le dimanche 25 juillet à Tanger. Située sur les hauteurs, dans le quartier résidentiel de la Vieille Montagne, cette villa entourée d’un jardin luxuriant comprenait du mobilier Napoléon III, de la tapisserie du XVIIe ou encore un miroir en bois doré du XVIIIe), avec des touches marocaines. Agrandie à plusieurs reprises au cours de la première moitié du siècle passé, elle dégage un charme rétro (au centre).
L'entier du mobilier de la maison a été dispersé lors de la vente aux enchères qui s'est déroulée au Consulat de France (à droite). La villa, elle, reste à vendre (voir http://www.emilegarcin.fr/acheter/vieille-montagne-propriete-de-charme/tanger-maroc/egstremy/fr/V/tanger-maroc/PROP/8058.htm), auprès de l'agence Emile Garcin.
Espérons que l'étude Aguttes se montrera moins cavalière avec les enchérisseurs de Tanger et les objets dont ils se sont rendus propriétaires qu'avec moi (voir Vente aux enchères de la Mamounia et l'étude Aguttes : j'en ai soupé ! et Mamounia de Marrakech : drôles de personnages !), les belles promesses de M. Aguttes ne valant pas grand chose, du moins dans mon cas.
Ledit commissaire priseur avait en effet reconnu l'erreur commise à mon détriment le 24 mai 2009 (à gauche la preuve de l'adjudication à 144 euros, alors que j'avais misé 150 euros sur le beau service de table de 99 pièces aux armes de la Mamounia du centre). Il m'avait promis une compensation sous la forme du même service, dont il restait selon lui des pièces en suffisance, qu'il récupérerait lors de la seconde vente aux enchères qu'il organisait. Mais je n'ai jamais vu le début de la première frise d'une seule assiette... Super, belle conscience professionnelle ! Et pourtant, ce n'est pas faute d'efforts de ma part (voir Mamounia de Marrakech : drôles de personnages !). Faut-il dès lors briser virtuellement la garniture des verres en cristal de droite sur le crâne dégarni dudit commissaire ?