Sans titre

Par Volodia

J'ai relu mes poèmes

et Dieu qu'ils étaient bons

avant d'être posthumes

de la tombe d'où j'écris

mon armure se compose de peu de pièces

et je ne vois loin qu'à l'envers

pourtant de mes maigres dons ce devrait être le diable

le mécène

et non sur l'eau en fuite

ces Jésus sans programme

aussi sûr que l'encre vient de Chine

le soleil levant n'est là que pour de ses poils

balayer nos ivresses

et reprendre la nuit

comme ma parole