J'ai relu mes poèmes
et Dieu qu'ils étaient bons
avant d'être posthumes
de la tombe d'où j'écris
mon armure se compose de peu de pièces
et je ne vois loin qu'à l'envers
pourtant de mes maigres dons ce devrait être le diable
le mécène
et non sur l'eau en fuite
ces Jésus sans programme
aussi sûr que l'encre vient de Chine
le soleil levant n'est là que pour de ses poils
balayer nos ivresses
et reprendre la nuit
comme ma parole