Les conservateurs s’installent, et plus ils s’installent, plus ça s’emballe. Il semblerait, selon leurs propres dires, que les conservateurs soient les rois de la liberté de choix. Comble d’ironie, ces conservateurs refusent aux conscrits états-uniens «le droit de refuser» d’aller mourir pour le Capital et d’éviter la guerre sale en se réfugiant au Canada.
Ce n’est donc pas comme si la liberté de choix était une quelconque base dans le système capitaliste. On y vante pourtant souvent cette «liberté de choix», chez les capitalistes. Mais de fait, ces choix sont limités et existent dans n’importe quel système, mais en différences. Tout ce qu’il y a de réellement différent en réalité, c’est que les capitalistes vantent ces quelques choix qui leur semblent plus grands qu’ils le sont. Le choix d’entreprendre, le choix de se faire entreprendre… Mais au bout du compte, les choix limitent le choisissant. Il ne peut que choisir entre exploiter, ou exploiter à son tour.
Et lorsque le capitalisme atteint une phase impérialiste, qu’il s’étend par les armes, par le chantage, et par la politique de bas étage, les choix se limitent encore plus, et on peut même être forcé de combattre pour sauver le capitalisme, qui ne nous est pourtant, à nous les prolétaires, aucunement favorable. Ainsi, quelques soldats, dont Jeremy Hinzman, tentent leur chance, comme c’était possible auparavant sous les Libéraux canadiens, de venir se réfugier ici, en sol canadien, plus ouvert sur ces choix d’éviter d’«entreprendre la lutte armée» pour défendre la dictature des minoritaires et des parasitaires.
Le Canada conservateur en est là. Il imposera aux «déserteurs» -Liberté de choix?- états-uniens, un resserrement évident. Ceux-ci seront traités comme des criminels, lorsqu’ils seront interceptés sur le sol canadien, et renvoyés aussitôt en sol états-unien pour subir leur procès. Le Canada, pour justifier sa doctrine sectaire et totalitaire, argue la désertion va à l’encontre de la «Loi sur la défense» canadienne, et se dit même prêt à appliquer celle-ci avec le zèle le plus crasse. C’est donc bien simple! En refusant d’aller buter de l’«arabe» pour agrandir l’Empire bourgeois, en refusant par exemple de servir dans une guerre, pourtant jugée illégitime par l’ONU, comme celle de l’Irak –où les rapports du WIKILEAKS sont accablants quant aux crimes de guerre perpétrés par Washington en sol Afghan ou Irakien-, les soldats canadiens qui refuseraient de servir aux ordres de sa majesté Harper, risqueraient la prison à vie! Eh bien!
C’est donc ça, la liberté de choix? «Choisis le capitalisme, ou nous vous l’imposerons par les armes, euh…., il, ce soldat conscrit, vous l’imposera par les armes! Et s’il n’obtempère pas, on lui imposera, à celui-là, la prison!»
Cela met en évidence la fermeture idéologique des conservateurs canadiens, ces mêmes qui en contrebalance, soutiennent des crimes de guerre perpétrés par des États, des crimes perpétrés contre l’humanité par ces mêmes États, du terrorisme perpétré par ces mêmes États, des invasions de pays souverains illégitimes perpétrées par ces mêmes États, des enlèvements perpétrés par ces mêmes États, des séquestration et de la torture perpétrées par ces mêmes États et l’utilisation d’ADM sur des zones peuplées de civils par ces mêmes États voyous.
De facto, les terroristes conservateurs par alliance aux terroristes républicains états-uniens et israéliens, n’ont aucune morale à donner aux soldats refusant bravement de servir sous les ordres de ces «Grands Criminels» de guerre! Aucune! Au contraire! Ce sont les vermines conservatrices qui devraient croupir derrière les barreaux jusqu’à la foin de leurs jours pour avoir soutenu tous ces crimes perpétrés par leurs alliés idéologiques, grands créateurs des Talibans et des Al-Qeadiens! Mais non.