Ghani Yalouz (41 ans) est le Directeur technique national de l'athétisme français. Un vrai pro aussi bien des compétitions de haut niveau : médaillé aux JO d'Atlanté en lutte gréco-romaine, professeur de sport et surtout, surtout, un manager doué pour le contact et la manière de galvaniser les troupes.
Son secret : réussir l'amalgame entre les champions d'expérience (Christine Arron, Yohann Diniz, Renaud lavillénie, Mehdi Balaa qui fut absent de barcelone pour cause de blessure....) et les jeunes pousses hyper douées (Christophe Lemaître, Myriam Soumaré, Romain Barras...). Et lorsqu'on lit la Presse, on s'aperçoit que sa toute récente nomination à ce poste a provoqué des grincements de dents chez les "techniciens" et "dirigeants" de l'athlétisme : comment, un sportif, certes, mais qui n'y connaît rien à la discipline ! Vous n'y pensez pas !
S'il fallait être un spécialiste pour diriger une équipe - dans quelque domaine que ce soit - cela se saurait ! Au contraire, on a un regard extérieur, on est plus créatif, et ce qui importe le plus, c'est de savoir "murmurer à l'oreille des champions". Devant cette résistance à l'encontre d'un homme non issu du sérail, heureusement combattue par la Ministre des Sports, n'y aurait-il pas autre chose, comme un relent malsain de racisme pour cet homme né à Casablanca mais très attaché à sa ville de Besançon ? Je ne veux pas y croire...
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de l'abolition des privilèges.....Celui de coopter les DTN (avec les résultats que l'on sait) viendrait-il enfin à être aboli, lui aussi .......