Après Clint Eastwood en 2009, pour cette seconde édition du Grand Lyon Film Festival, c’est donc Milos Forman qui va être honoré en recevant le « Lumière 2010 ». Avec ce festival dédié, ce qui est unique, au patrimoine et à l’histoire, Thierry Frémaux le directeur de l’Institut Lumière et patron de l’évènement est sur le point de transformer l’essai marqué dès la première édition. En effet en 2010, Frémaux n’a pas souhaité mollir puisque les copies restaurées vont se chamailler avec les copies neuves, le ripolinage sonore va être de la partie, des films vont sortir de l’oubli, les hommages et rétrospectives vont se multiplier. Véritable 14 juillet cinématographique, le Festival lyonnais va être du 4 au 10 octobre, le feu d’artifice populaire qu’il revendique.
Intégrale des films de Luchino Visconti en copies neuves, hommage à Raymond Bernard, fils du célèbre Tristan mais surtout réalisateur oublié, coups de zoom sur les seventies, le Grand Lyon Film Festival 2010 s’annonce comme particulièrement riche. Avec « The Big Fix », une sorte de rappel rafraîchissant des années 70, Thierry Frémaux souhaite remettre en évidence le cinéma de Bill Norton ou de Richard Sarafian. Même inclinaison avec « Profondo Rosso » un coup de chapeau à Dario Argento ou la rétrospective « Déjà classique » qui regroupera par exemple le cinéma de Costa-Gavras, de Jean-Jacques Annaud ou des « Valseuses » de Blier.
Côté restaurations, le festival lyonnais imprime sa marque puisque une sélection des grandes restaurations sera proposée au public avec par exemple « Boudu sauvé des eaux » (Renoir, 1932), « Le Tambour » (Schlöndorff, 1979), « La 317ème section » (Schoendorffer, 1964) et bien d’autres.
Avec sa nuit du cinéma, une Halle Tony Garnier réservée aux enfants le mercredi après-midi, un « Tribute à Antony Quinn », les plus sublimes…