Les Radios et le Dancefloor

Pensez-vous que les radios françaises mettent en avant comme il se doit le son dancefloor ? Détournement du mot "dancefloor", playlistes peu regardantes, rotations abusives, formatage maladroit, course aux tubes faciles, soumission aux quotas de langue française...
Les radios ont tendance depuis quelques années à ne pas véhiculer une image artistique de la musique électronique, ce qui a conduit à une forte dévalorisation des dancefloors français. La radio restant un média de masse très influent, tout cela a engendré de gros problèmes chez les DJ's, qui calquent désormais leurs sélections musicales sur les tubes les plus diffusés sur les ondes, oubliant (volontairement ou non) de jouer à fond leur rôle de précurseurs.
La nouvelle génération de clubbers, élevée aux sons des radios, sera-t-elle capable de se rendre compte de la supercherie ? Pourra-t-elle à nouveau danser sur une musique club indépendante et de qualité ? Les radios prendront-elles à nouveau des risques ? Prendront-elles à nouveau le soin de faire un vrai travail de découverte et de mise en avant de morceaux de qualité sur leur antenne ?
Ceci est bien la triste vérité les plus grosses radios ne diffusent que de la musique bof bof a répétition durant la semaine et le Week End c'est pire.
Et le plus incroyable c'est que ces radios brassent du fric et le mot est faible mais ne font rien pour le vrai son clubbing, a ce rythme là nous avons de grand chance d'entendre un jour de la musique dite paillarde dans les clubs.
Il n'y a pas si longtemps je me souviens encore de ces moment ou nous etions en transe sur la dancefloor et nous accourrions pour avoir ces musiques club import que l'on entendait en club.....
Mais ne nous apitoyons pas le web est là et bien là et grâce a lui nous pouvons écouter quelques webradios spécialisées dans le son dancefloor clubbing import tel que D - ONE radio et d'ici peu nous aurons la possibilité de pouvoir choisir notre webradio partout, de la chaine hifi au poste radio et le tout en wifi.
Texte de Martin Syl.