Photo:Dalil Amari
Il y a un an, les travaux de la rivière de contournement située sur l'Ile Balzac pour permettre aux poissons migrateurs de remonter le Cher se sont brusquement interrompus.La cause : une décharge sauvage laissée là, dans les années soixante. Surprise, vilaine surprise qui a conduit à interrompre les travaux en attendant de trouver des solutions.
De nombreuses personnes se sont émues de l'arrêt des travaux et ont protesté de l'arrêt du chantier, mais qui savaient que cette décharge existait ?
Un an après, les travaux repartent .
La création de cette rivière artificielle de 190 de long et d'une dizaine de large permettra de répondre à la législation qui garantit aux espèces migratoires de remonter le Cher.
Du fait du barrage qui est un obstacle a cette remontée, il est nécessaire de mettre le Cher au chômage au printemps pendant quatre mois ce qui n'est pas agréable pour le paysage et qui constitue également une entrave aux sports nautiques du TAC.
Désormais, la période de chômage du Cher sera, grâce à cet ouvrage, ramenée de 4 mois à 3 semaines !
Mais pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable ?
C'est précisemment ce qui a conduit à donner à cette rivière artificielle deux fonctions : une fonction principale qui consiste à permettre la remontée des aloses, les truites de mer, les lamproies, les anguilles et une fonction seconde aussi importante qui consiste à créer une rivière à vague sur une longueur de 25 mètres environ pour les clubs sportifs.
Le coût de ce chantier conduit par Tour(s) plus est de 4,7 M€ dont près de la moitié du budget (2,9 M€) est subventionnée par l'Etat, le Conseil Régional, le GC37 et l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne.