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De longs mois... à aimer, à espérer, à vouloir, à croire, à attendre, à se caresser, à se cocooner, à se blesser, sans le vouloir souvent, en s'en voulant, parfois.Et puis la fin.Comme un point final sur une page déjà abîmée, trop, sûrement, beaucoup trop.Et pourtant, on y rêvait, on y croyait.Je sais, c'est la vie.Il dira "je t'aimais vraiment", je dirai que moi aussi. On se souriera encore quelques fois, on se blottira encore quelques fois. Et puis ce sera le vide. Les nuits noires et froides et solitaires, à repenser à ce qu'on aurait dû, à ce qu'on aurait pu, à ce qu'on aurait voulu, au lieu de ça, au lieu de ce chaos lançinant et absurde mêlé de passion fusionelle. Ca vous brûle de l'intérieur. Ca vous consume. Jusqu'à ce qu'on n'en puisse plus.Je sais, le soleil se lèvera toujours.Mais ce soir, ma terre s'est arrêtée de tourner.