De nombreux analystes indiquent que « la volatilité devrait régner sur les marchés cette semaine encore, dans l’attente d’une abondance d’indicateurs économiques et de décisions de politique monétaire des banques centrales européennes ». Le prochain rapport sur le chômage aux Etats-Unis est particulièrement attendu, dès demain, car il est un indicateur important pour évaluer la qualité de la reprise de la première économie mondiale.
Et pour cause, durant tout le mois de juillet, ces indicateurs américains ont déçu les spécialistes. Ils craignent de voir un ralentissement de la reprise économique du pays car le taux de chômage reste élevé. Conséquence directe : les taux d’intérêts de la FED (réserve fédérale américaine qui sert de soutient à l’économie) restent bas et pèsent sur la valeur du dollar face aux monnaies européennes.
La livre sterling a ainsi encore progressé face au dollar à 1.59 (niveau le plus fort depuis février), tandis que le franc suisse se maintient dans la zone des 1.04. Les monnaies européennes sont soutenues par l’accélération de la croissance des industries manufacturières en juillet qui, bien que très disparates entre les pays de l’union européenne, restent meilleures que leurs homologues américaines.