Combien l’homme a de mépris
pour cette bouche qu’il adore
Mais il a trouvé la l’extase
il poursuit toujours son extase
Vitalité
Il demande toujours l’odeur
et la saveur et la couleur du corps des femmes
Leur élasticité
Leur mensonge
Ce qui dans leur chair nacrée
chastement sourit de la mort
Et puis après
Vient sa tristesse
Qu’il reconnaît
(Pierre Jean Jouve)