Omar Raddad, en 2003
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ême s'il a été gracié en 1998, Omar Raddad veut toujours être réhabilité et réclame un nouveau procès. Aux yeux de la justice, il reste en effet coupable du meurtre de Ghislaine Marchal, en 1991, alors qu'il était son jardinier. A 48 ans, Omar Raddad compte désormais sur l'adaptation de son livre sur grand écran pour plaider sa cause. Au cinéma, Sami Bouajila campera son rôle devant les caméras de Roschdy Zem.
« J'espère (que ce film) va montrer toutes les incohérences du procès. S'il peut aider le public à comprendre l'affaire, à montrer comment je me suis mal défendu à l'époque, alors il sera utile » explique Omar Raddad dans un entretien au JDD.
Et Omar Raddad de préciser : « Visiblement, (ce film) en gêne certains. Maître Kiejman, qui fut aussi avocat des parties civiles, a déjà dit tout le mal qu'il en pensait. Il ne l'a pas vu, mais il le condamne à l'avance. Il a dit que ce film était une insulte à la victime. Je ne comprends pas... Avec mon affaire, on est au-delà de l'erreur judiciaire ».
« Je veux être réhabilité. Je suis libre physiquement mais dans ma tête je suis toujours en prison » résume-t-il.
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