De tous les polars écrits par cette délicieuse auteure anglaise que j'ai lus jusqu'ici (7, et il y en a plein d'autres), en voici un parfaitement passionnant : on y retrouve l'atmosphère qu'une riche maison avec grand parc, frondaisons, pavillons et volées d'escaliers, un homme de décision, richissime lui aussi, et son héritière impatiente et dénuée de tout sens moral - on se croirait chez les Bettencourt - un vol de collier masquant un puis deux meurtres. Une kyrielle d'invités qui tous pourraient avoir un mobile....
Sans le secours de la technique, mais grâce à une écoute attentive et une déduction sans faille, avec une prise de risque calculée, Maud Silver équipée son inséparable tricot va résoudre l'énigme et confondre les méchants.
Les lèvres qui voient, 10/18, collection Grands détectives, traduit de l'anglais par Patrick Berthon - 272 p. 7€