Le sujet n'est ni à l'image de lui même, ni à l'image de la machine, il est devenir. Devenir n'est pas atteindre à une forme ou à une image, c'est le lien à autrui, trouver, traverser des lignes de sens et d'expression par où passe et s'invente de la subjectivité.
S'il parle, s'il s'engage dans cet exercice indéfini, indispensable, jamais achevé, qu'est la conversation, ce n'est pas simplement pour échanger des informations, mais pour apprendre de l'autre qui il est. Il est l'image de ce qui parle. De ce qui parle en lui, dans cette relation fondamentale de la parole, "le pacte de la parole avec l'autre" qui l'établit dans sa subjectivité.
J-M Prieur. Vent traversier, langage et subjectivité [p. 10].
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Celui qui se tue pour échapper à sa gloire