Aujourd’hui 1er août entre en vigueur le traité d’interdiction des bombes à sous-munitions (*). Une belle victoire du droit international humanitaire, 13 ans après le traité d’Ottawa contre les mines anti-personnel.
Une victoire, celle de la société civile qui n’a pas ménagé ses efforts pour soutenir l’initiative d’un Etat, la Norvège.
En trois ans elle est parvenue à convaincre une majorité d’Etats à signer le traité d’Oslo (c’était le 3 décembre dernier), traité qui entre en vigueur aujourd’hui. (voir les enjeux)
J’ai joint Eve Lahaye, juriste à la division du droit international humanitaire du CICR à Genève qui revient sur le travail de l’Institution dans cette négociation : eve-delahaye-basm.1280148409.mp3(*) Les bombes à sous-munitions (BASM) sont composées d’un conteneur (bombe, obus, missile, roquette) regroupant, parfois par centaines, de mini-bombes explosives (appelées « sous-munitions »). Elles sont larguées par voie aérienne (avions, hélicoptères…) ou tirées par voie terrestre (canons, véhicules de combat, lance-roquettes…) : le conteneur s’ouvre dans les airs et éjecte les sous-munitions qui explosent, en principe, au contact du sol ou de l’objectif visé. De nombreux engins restent inexplosés, devenant une menace terrifiante pour les populations civiles.
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