Les plus belles détentes du foot

Le championnat d’Europe d’athlétisme s’achève en cette fin d’après-midi à Barcelone avec notamment le concours de la hauteur masculine. Le football a des sprinteurs, on l’a vu, mais aussi des joueurs capables de rester en l’air. Teddy Tamgho, c’est un défi avec 8 autres concurrents pour entrer en finale contre toi.

1. Ivan Zamorano : Le chilien a tué tous les défenseurs d’Europe avec sa détente hallucinante. Pas très grand mais un sens du timing incroyable et une capacité folle à rester en l’air. Au point de se faire appeler l’Hélicoptère. 

2. Marouane Chamakh : Le marocain a aussi une détente de folie. S’il ne marque pas toutes les semaines, il a beaucoup progressé dans ce domaine en profitant des coups de pieds arrêtés de Gourcuff. Très bon dans les déviations.

3. David Trézéguet : L’international français de la Juventus n’est plus ce qu’il a été mais quel beau joueur de tête. Grand (1.86), il dispose aussi du parfait timing et du vice pour passer devant et utiliser ses bras.

4. Oliver Bierhoff : Il n’est pas que l’homme du but en or lors de la finale de l’euro 96. Il avait aussi un sacré jeu de tête et une belle détente. Difficile de passer devant ce gabarit imposant mais mobile.

5. Fernando Torres : On ne retient pas assez cet aspect du jeu de l’espagnol mais El Nino a une excellente détente. Souvent plus haut que les Vidic ou Ferdinand (c’est une performance) il a aussi cette corde à son arc.

6. Ivan Cordoba : Encore un sud américain et encore un joueur de l’Inter. Le défenseur central n’est pas très grand pour un stoppeur moderne et pourtant on peut compter les duels perdus par an sur les doigts d’une main. Un énorme combattant qui saute partout.

7. Guillaume Hoarau : Le numéro 9 du PSG a un sacré jump. Souvent visé par Coupet sur les dégagements il gagne les duels et a aussi cette force de pouvoir bien les utiliser par des déviations intelligentes. Indispensable au jeu parisien.

8. Christian Vieiri : Trop gros pour sauter haut ? Non. L’ancien taureau de la Juve disposait à l’époque de la coupe du monde 98 d’une belle détente. Thuram battu en quart de finale au Stade de France sur un duel décisif peut témoigner.

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