Les désordres mentaux, psychologiques, de ces gens doivent être terrifiants pour persévérer dans la descente d’un abîme qu’il faut bien désigner comme monstrueux.
Faisant fi de la réprobation internationale, enchâssée dans sa cruauté séculaire, cette petite population de scandinaves, descendant de vikings, persiste et signe. Folie circulaire, qui les pousse à chasser tous les témoins horrifiés de cette pêche démente.
On parle bien ici de cette tradition des îles Féroé, de cette chasse aux globicéphales noirs (petites baleines) et autres cétacés qui consiste à rabattre un groupe de ces animaux nageant au large vers une baie où ils sont tués furieusement, à la hache et au couteau, devant les regards épatés des spectateurs.
Les quelques photos que nous avions de cette tuerie farouche et inexplicable du point de vue de la raison datent de quelques années. Confrontées à l’indignation, les autorités locales disaient (mollement et sans conviction) par ailleurs que cette chasse était en définitive marginale et dans tous les cas, encadrée pour éviter des souffrances inutiles (sic) aux globicéphales.
L’un des membres de l’association Sea Shepherd Conservation Society, équipier du navire Bob Barker, se trouvait opportunément aux îles Féroé quandl’annonce d’un prochain massacre allait intervenir du côté de Klaksvik, le 19 juillet dernier.
Peter Hammarstedt, c’est son nom, s’est alors rendu sur place. Forcément impuissant, il s’est contenté de prendre des photos où l’insoutenable le dispute à l’incompréhension, incompréhension de constater qu’un homme puisse en arriver là.
Femelles gravides ouvertes en deux, fœtus encore reliés par le cordon ombilical extraits et découpés…Rien ne manque pour témoigner de la férocité de ces types.
Ce sont 236 globicéphales qui ont été égorgés et éventrés sous les yeux de Peter Hammarstedt.
C’est simple, on demeure accablé, impuissant, mais on comprend mieux ainsi pourquoi et comment la marche de l’humanité est faite de génocides, de massacres de masse, d’exterminations, d’exécutions en place publique, de bûchers, de viols, de représailles dantesques…
On mesure surtout que ce n’est pas près de s’arrêter…