Selon une étude du département de microbiologie de l'université de Manchester (Grande-Bretagne), « le téléphone mobile abriterait 500 fois plus de bactéries que le siège des toilettes ».
« Parmi ces ennemis intimes qui s'invitent au creux de vos oreilles ou au bord de vos lèvres, on retrouve un vivier de bébêtes microscopiques, allant d'Escherichia coli aux salmonelles, en passant par les streptocoques ou staphylocoques dorés ».
Les auteurs précisent que « le mobile, manipulé par des mains pas toujours propres, comporte davantage de bactéries de peau que n'importe quel objet, à cause de la chaleur générée par le téléphone ».
Le Parisien se penche sur l'étude d'un spécialiste israélien des maladies infectieuses et de l'épidémiologie hospitalière : « Constatant d'importantes contaminations des appareils médicaux au sein de son service, il a émis l'hypothèse qu'elles pourraient provenir des téléphones cellulaires du personnel ».
« Il a alors procédé au dépistage d'une des bactéries les plus présentes dans les hôpitaux de son pays, l'Acinobacter baumanii. Des prélèvements ont été effectués sur les mains et les combinés de 70 médecins et 53 infirmières. Résultat : 12% des téléphones étaient porteurs de cette bactérie dangereuse, le taux passant à 24% pour les mains du personnel ».
« Certains chercheurs soupçonnent le portable d'être un vecteur potentiel d'infections nosocomiales ».
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