C’est presque un réflex chez moi, quand un film se fait démolir, il m’est sympathique ; traduisez: ne pas suivre la meute et se faire sa propre opinion. Et c’est ce que j’ai fait.
Le dernier maître de l’air n’est pas un blockbuster: pas de grosse scène d’ouverture , pas d’humour (ou involontaire), pas de love story; en fait on est face à un ersatz de film historique assez ambitieux, en tout cas pas un divertissement formaté. Résultat: le film se mérite, comme souvent chez Shyamalan, il faut faire l’effort..;Shyamalan fait de Dev Patel son héros, et Patel vole le film. Le casting, pas toujours au top côté Avatar team, récupère son souffle avec les personnages adultes. La charge émotionnelle de l’ensemble est faible et on peut rester extérieur à la fresque,voire se désintéresser du récit.Le générique de fin peut laisser penser que Shyamalan aurait rêvé d’un film résolument Indee. Quoi qu’il fasse, Shyamalan reste un auteur et n’était peut-être pas le tâcheron idéal qu’on attendait à la tête d’un tel projet. Mais Il propose une alternative au final pas si vaine.