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"Le prisonnier", rediffusion : éternel résistant....

Publié le 01 août 2010 par Marine8888

prisonnier

Non bien sur, il ne s'agit en aucun cas de parler des nouvelles mesures répressives prises par Nicolas Sarkosy qui ne manque jamais de faire valoir son droit de punir quand il veut se faire bien voir. Tant et si bien que dans la famille Le pen on jubile et on en rajoute. c'est à pleurer....

Mais il y aurait peut-être un lien avec ce qui va suivre et puisque l'été laisse place à un soupçon d'insouciance, je signale cette bienheureuse initiative d'ARTE : la rediffusion de la série culte : "Le prisonnier" depuis le 24 juillet et jusqu'au 22 août à raison de deux épisodes par semaine, le samedi soir à 22h30 mais bien sur, qu'il est possible de regarder n'importe quand et n'importe où sur un ordinateur pendant les 7 jours qui suivent leur diffusion. Et il ne faudrait pas se priver de se plonger dans ce bijou télévisuel, conçu à la fin des année 60 par Patrick Mc Goohan acteur-scénariste-producteur ambitieux.

Martin Winkler, médecin, romancier et grand connaisseur de séries télévisées dont il fait la critique a revisité "Le prisonnier" dans l'un de ses romans "Le numéro 7" ( Le cherche Midi 2007). Il analyse la série : "On pourrait disserter à l'infini sur cette oeuvre sans équivalent et ses résonances multiples. Les plus grands thèmes humains y sont abordés : la place de l'individu dans la société ; la légitimité du pouvoir politique construit sur le mensonge, les exactions et l'hypocrisie des puissants ; le conflit permanent entre liberté et conformisme ; l'endoctrinement social et politique ; la vérité de l'individu face au discours totalisant d'un groupe ; la question de l'identité, etc...

Mais ce qui rend "Le prisonnier" remarquable, ce ne sont pas tant les thèmes abordés, que le traitement qui leur est réservé. Traitement scénaristique, bien sûr, souvent trahi par la version française, qui à plusieurs reprises édulcore ou explicite un peu lourdement des dialogues originaux riches de doubles sens ; mais aussi et surtout traitement visuel : "Le prisonnier" est construit de manière cyclique, répétitive, lancinante."

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Mille excuses, comme j'ai trainé pour rédiger ce papier qui tient à peine de bout tout seul (l'été, encore plus de paresse...) il n'est plus possible de visionner les épisodes 1 et 2, il vous reste les résumés aussi ne manquez pas les suivants... Encore 5 jours pour regarder les 3 et 4.

 A voir et revoir 

Et alors, quels rapports avec le tout répressif et l'absurdité des mesures prises par le gouvernement... A vous de trouver, je ne vais pas tout faire à votre place, c'est quand même l'été...


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