Aujourd’hui 1er août c’est jour de fête chez nos voisins suisses ou plus exactement jour de Fête nationale, le seul jour férié officiel dans toute la confédération et ce depuis seulement 1994. Cette fête nationale renvoie à l’acte fondateur de la confédération datant quant à lui de 1291. Les suisses sont parfois jugés comme lents mais avouez qu’attendre 1994 pour fêter un évènement survenu en 1291 témoigne d’une farouche volonté de réfléchir avant de prendre une décision. A propos de réflexion, nos amis suisses vont parfois plus vite que leur musique à l’instar de la chasse aux minarets entamée il y a peu. Territoire refuge des migrants et évadés fiscaux, la Suisse est connue pour son climat qui convient parfaitement bien à nos sportifs qui peuvent ainsi bénéficier de l’air helvète pour se refaire une santé entre deux compétitions. Point noir, si pilotes de Formule 1 et tennismen (et women) s’acclimatent à la perfection au mode de vie suisse, convenons que le reste de la planète ne fait que peu de cas des sports nationaux suisses puisque la lutte suisse, le lancer de pierre, le hornuss, le jass, le eidsstock ou les combats de reines sont ignorés par tous. Au nom de l’ensemble des lecteurs de « De Lyon et d’ailleurs » qui, pour certains, vont s’aventurer toute la journée dans les bouchons, je veux souhaiter une bonne fête nationale aux suisses et spécialement aux membres de la garde suisse pontificale, aux conseillers du canton du Valais, de Genève ainsi qu’aux membres du gouvernement jurassien.
Bonne bourre aussi à Johnny Halliday (Gstaadt), Charles Aznavour (Cologny), alain Delon (Genève), Henri Leconte (Cologny), au camarade Kinder-Bueno Tsonga (La Rippe), à Guy Forget (Neuchâtel), Alain Prost (Nyon),…