Magazine Culture
Donots n'est pas les Sex Pistols et encore moins Rancid. Sinon cela se saurait. Pour bien faire, on a tout de même tenté l'aventure de l'écoute.Analyse de l'objet à l'instrument improbable. Mais pourquoi il y a des groupes comme ça, qui ont somme toute de bonnes compos avec des mélodies, des chœurs qui partent d’une bonne idée, qui ont une bonne prod’, un sans faute finalement si on se creuse un peu la tête et qui ont surtout les couilles de sortir un instrument totalement improbable, j’ai nommé le tuba, au milieu d’une compo rock et de surcroît dans un moment calme pour qu’on l’entende bien – je dirais même plus : qu’on l’analyse – pourquoi, dis-je, il y a des groupes qui ont tout pour eux et qui réussissent l’exploit de nous emmerder de manière extraordinaire ? Très rapidement, dès le premier titre en fait, on fait un blocage sur la voix du moment qu’on n’aime pas Sum 41 & Co. Puis, dès que "Calling" commence, on y est : les mots « punk rock » et « mélodique » ne vont pas ensemble. Good Charlotte et ses sbires sont depuis longtemps rayés sur la liste d’artistes à écouter (qui ne l’a pas fait après "I Just Wanna Live" ?). A part les ricains, il semblait que tout le monde avait plus ou moins compris que cette addition équivalait à quelque chose de vaguement chiant. Encore une fois (et cette fois-ci, promis, on ne s’étale plus sur la question !) : même si les instruments et compos sont maîtrisées et que les mecs savent où ils vont, les vestes en jeans à patches et le gel ne font pas toujours tout. Simple question de mauvais goût ?