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Lawrita : poème "Si j'etais un autre..."

Par Illusionperdu @IllusionPerdu
« Je ne voudrais pas changer le monde, ni les gens ou leur comportements. « je contrôlerais tout » j'ai dit un jour et ce fut ainsi. Ma vie n'était qu'une succession de jours identiques, vide et interminable. Loin du monde, tout en le comprenant. On me reproche d'être différent alors que je leur reproche d'être identique »
Voici a quoi se résumait ma vie, je n'essayais plus de comprendre les gens, je les avais acquis. Mon enfance m'avais suffis pour comprendre la vie et ses imperfections. Après l'enfance, vint l'âge adulte, j'avais décidé que l'adolescence, je m'en passais ; qu'apprendre de plus de ce que je connaissais déjà ?
J'étais entouré toute ma vie de ce qu'on appel ces mortels, se croyant d'âme immortel, voulant changer le monde pour le rendre meilleur et ne sachant pas que l'on vivait déjà dans le meilleur des monde qu'il soit. Me croyant fou de ne pas voir ses imperfections, me croyant fou de l'admirer autant, me croyant fou de savourer chaque moment.
Autant que l'admiration que j'éprouvais a l'égard de ce monde était grande, j'avais jugé qu'il ne méritait pas mes larmes.
La vie n'est ni trop courte, ni trop longue, elle est suffisante pour apprendre ce qu'on avait a apprendre et a vivre ce qu'on avait a vivre, pleurer ne ferait que perdre de mon temps trop sacré en vit.
C'est pas l'homme qui prend la vie, c'est la vie qui prend l'homme, c'est pour cela que j'ai toujours fait en sorte qu'elle me prenne le moins loin possible de ce que je suis et ne pas jouer son jeu comme certain dirons. Je ne pleurerai pas, rien ne me touchera, elle ne me prendra pas loin de mes croyance et espérances.
Après avoir eu l'impression d'avoir déjà trop vécu, il était temps de penser a la mort. Je ne la redouter pas, bien au contraire, je la chérirais, car ici, je m'ennuyais, rien ne m'atteignait.
Leur innocence leur a mit des voiles, ils avaient tous peur.
La meilleure façon de redouter le lendemain ainsi que les cicatrices d'hier, était d'être affecté par le présent. Le présent effrait certain bien plus que le passé et le futur. Ces derniers jugent que le passé est loin derrière eux et le futur loin devant eux, alors que le présent les suivait et ne leur donnait pas le temps suffisant de prendre les bonnes décisions et faire les bon choix.
Ce n'est pas mon cas, je savoure ce présent et sans pour autant attendre sa fin, j'attends avec impatience sa suite.
Les gens sincère me manque, leur masques m'exaspère, pensant utilisé ce masque comme bouclier pour se protégé du mal qui les entoure, chacun a finalement choisi d'être quelqu'un qui ne lui correspond pas. Seules les larmes ont toujours traversé ses masques. Les larmes ne trahissent jamais personne. Moi je n'en verse pas, car ils me sont inutile pour être sincère, je le suis déjà.
Rien de cette vie ne pourra m'atteindre, rien ne m'affectera ou me touchera. On me nomme l'invincible mais je dirais plutôt que je suis le sage.
J e représente l'idéal de la vie humaine la plus haute, je n'agis jamais pour vous montrais que j'ai raison mais pour vous montrais que je réfléchi avec ma raison. En effet je suis l'Homme qui consulte sa raison et qui se met à l'abri des passions.
Ce matin, je me suis réveiller dans ma peau, j'ai retrouvé mon quotidien qui m'entourait. Les premiers rayons de soleil de la journée c'étaient glissés sur mes paupières et les avait ouvertes. Mon regard balayait la pièce et je me rendais comte que tout cela n'était qu'un rêve, qu'une illusion. Je me baladais dans la pièce, tournais en rond, faisant les cents pas et essayant de comprendre. Puis ma mère surgit, les yeux humides, le regard vide et le corps droit. Avant même qu'elle eu le temps de me prononcé une syllabe, je lui fis un sourire.
« Maman, si j'étais un autre, je serais ce sage qui a rythmais mes rêves cette nuit ».

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