Bienvenue dans le futur, une Terre dévastée suite aux ravages des bombes atomiques. Un monde désolé où ne restent que les vestiges de la civilisation passée; la nôtre. Un monde qui essaie de revivre dans de nouvelles cités, séparées par de longs chemins d'arbres morts et de ruines. Un monde peuplé de pillards et de monstres mutants.
Le joueur commence par créer son personnage et vit en accéléré sa naissance, ses premiers pas, son dixième anniversaire, ses seize ans avant de vraiment débuter l'aventure à l'âge de 19 ans. Privilégié comme le groupe de personnes qu'il côtoie depuis toujours - vivant dans un bunker souterrain et n'ayant jamais eu de contact avec l'extérieur - son destin l'amène dans le monde réel, froid et dangereux suite à son départ (précipité et obligé) de l'abri 101. Seul et en territoire complètement inconnu, il doit se débrouiller pour y vivre tout y en recherchant son paternel.
Dès la sortie de l'abri, nous nous retrouvons perdu sur une carte immense que l'on peut parcourir comme on veut. Où aller? Vers la ville qui nous a été indiqué, ou ailleurs? Car dès le départ, les possibilités de voyage sont infinies tant les Terres Désolées demandent à être explorées. Tant que l'on n'a pas découvert un lieu, il n'apparaît pas sur la carte (à moins d'avoir été mentionné par d'autres) et ainsi chaque virée est propice à la découverte d'un village ou d'une grotte. Chaque personne rencontrée est susceptible de nous ouvrir une quête que l'on est en droit de suivre, et rapidement plusieurs missions nous sont proposées ce qui nous donne un choix faramineux de possibilités d'évolution mentale de notre avatar. En effet, le jeu par le fait de choix très variables nous adjuge une jauge de sympathie allant de l'ange au démon: si on aide tout le monde, on est bien vu; si on envoie balader ou tue des innocents, on devient mauvais et peu apprécié. Des questions morales comme la destruction d'une ville entière dont le dénouement ne dépend que de soi.
Le terrain de jeu est immense et promets de très très longues heures à déambuler partout. A la recherche de mon père perdu, j'ai quelque peu vadrouillé et rencontré un groupe de vampires, des fourmis crachant des flammes ou encore réparé les tuyauteries de Megaton; et attend de voir la suite. Vu à la première personne, c'est bien joli même si cela date de deux ans déjà, et la maniabilité du perso est nickel. Les affrontements sont fort bien pêchus et la localisation des dégâts est d'ailleurs une formidable idée appliquée ici. Le jeu est entièrement en français (textes et voix), ce qui est plus qu'apprécié. Ceux qui comme moi ont auparavant touché à Oblivion du même développeur (j'y ai passé 40h avant de perdre ma sauvegarde, snif) ne seront clairement pas perdus avec une mécanique identique entre les deux jeux. J'appréciais l'ambiance Fantasy de ce dernier, et j'aime encore plus l'univers Mad Max de Fallout 3.
Un vrai bonheur!