Passionnément Batman

Publié le 31 juillet 2010 par Poisseman @Poisseman


Mon coup de coeur du jour s'adresse à un super-héros aux pouvoirs inexistants mais remplacés par des gadgets: Batman. Pourtant, je n'ai jamais au grand jamais lu un seul comic book de ma vie, tellement je suis attaché à la bande-dessinée franco-belge, et c'est par le biais d'autres loisirs que j'en ai fait la connaissance. Oh, bien sûr que je savais qui était le chevalier noir, par culture générale, mais j'ai attendu réellement le dessin animé de la Warner qui était diffusé au début des années 90 sur la trois pour apprécier le personnage.

Car à cette époque tous les soirs à 20h ce n'était pas le journal télévisé qui était visionné chez mes parents, mais bien la série animé devant laquelle je me trouvais  - affalé sur le divan. Vingt minutes de bonheur, un héros vraiment classe (sa voix, trop top!), des méchants en grand nombre et alternant à chaque épisode, de l'action, une ambiance sombre: de très bons souvenirs, assurément.
 

Plus jeune, j'ai bien essayé de regarder la série télévisée des années 60, mais n'ai jamais accroché aux "boum", "pan", "slash" et autres onomatopées emblématiques du feuilleton. Je considérais cela tout simplement comme du nanar, et plus de vingt ans après je le pense toujours. Dire qu'un film en avait vu le jour...

Heureusement que Tim Burton est intervenu en nous livrant le premier Batman sérieux du cinéma, avec l'excellent Michael Keaton. Sobre, peu bavard sous le costume, furtif; et au contraire bien plus extraverti (mais pas trop) sous l'apparence de Bruce Wayne, le comédien a clairement donné une formidable image du personnage sur grand écran. Le réalisateur, lui, s'est appliqué à suivre le cahier des charges du super-héros pour le premier film (fantastique) avant de totalement se lâcher sur le second, s'appropriant la licence aux yeux de tous. J'ai totalement adoré, mais ce ne fut pas l'avis des producteurs qui le remercièrent alors qu'il comptait faire un troisième épisode. Vraiment dommage, d'autant plus que les longs-métrages de Schumacher qui lui ont succédé... le premier est moyen - bons acteurs, mise en scène ratée - alors que le suivant est une pure honte (mais qu'est-ce que Clooney et Schwarzie ont été faire dans ce bourbier???).

Remis sur les rails par Christopher Nolan d'une manière exceptionnelle, interprété avec style par Christian Bale, Batman revient de loin dans deux films qui font foi dans le colisée des supers-héros. Plus violent, plus sombre, plus intimiste, le milliardaire masqué éblouit par ses performances et son histoire, tandis que ses adversaires lui opposent une résistance terrible. Une maîtrise artistique et technique qui devrait cette fois-ci nous donner droit à un troisième épisode; prévu pour 2012.

J'ai acheté en VHS Batman, Batman le défi et Batman Forever, puis me suis repris en DVD et plus tard en Blu-ray les deux premiers cités. Je possède aussi bien évidemment Batman Begins et Le Chevalier Noir, en Blu-ray uniquement.

Mais Batman, c'est aussi des adaptations en jeux vidéos, et je suis en possession de deux d'entre eux plus ou moins récents. Le plus vieux est la version Game Boy du premier film de Tim Burton, jeu de plate-forme/action se déroulant sur quatre niveaux sans possibilité de sauvegarder; une autre époque... Le troisième niveau était particulier car différent: en effet, le jeu devenait à ce moment là un véritable shoot them up n'ayant rien à envier à R-Type, nous mettant aux commandes du Batplane. Mon dieu, que de souvenirs... et des bons, hein!

Mon second jeu est Batman: Arkham Asylum, sorti il y a tout juste un an, et en version collector s'il vous plaît. On y trouve un making-of agréable à suivre, un livret couleur sur les différents persos de l'univers, un batarang en plastique, du temps de jeu supplémentaire; le tout dans un emballage sublime. Mais que dire du jeu, que je considère simplement comme le meilleur sorti l'an passé. Une ambiance captivante, un gameplay entre infiltration et action, une durée de vie conséquente, un charisme rarement atteint par un héros de jeu: incarner la chauve-souris est un plaisir immense, et j'en attend impatiemment la suite dans les rues de Gotham City.

Fin d'article.