How to make it in America
[1x01]- Pilot & [1x02]- Crisp
-oO° Music °Oo-
"I need a dollar" de Aloe Blacc
[1x01]
"Oh boy" de Cam'ron
"Good girls go bad" de Cobra Starship feat Leighton Meester
"Pacifics" de Digable Planets
"Down and out" deCam'Ron feat Kanye West
"Two horse town" de Stereo Mcs
"You belong" de Hercules & Love affair
"Comadi" de Céu
"Heaven" des Rolling Stones
"Movin' " de Brass Construction
[1x02]
"Brand new watusi" de Quantic
"Me and baby brother" de WAR
"My pen and pad" de Blackalicious
"Don't sweat the technique" de Eric B & Rakim
"Can I kick it?" de A tribe called quest
"The numbers game" de Thievery corporation
"That old black magic" de Louis Prima and Neely Smith
"Rastaman" de Toots and the Maytals
"Blank generation" de Richard Hell and the Voidoids
Une belle surprise pour cette petite série sans prétention dont je n'attendais rien. J'ai été curieuse de voir ce que la série donnait quand j'ai vu son générique sur Allociné classé parmis les meilleurs face à des mastodontes comme Buffy ou X-Files. Belle performance pour une série aussi jeune et il fallait que je l'essaye. How to make it in America est avant tout centré sur l'amitié et les galères qu'on peut traverser pour réaliser ses rêves et c'est ça qui m'a plu dès le début. Ca change des Gossip Girl et 90210 ou les amitiés durent 5 minutes puis on se fighte puis on se rabiboche. Ici les personnages sont bien plus mûres et c'est franchement très rafraichissant. Le premier épisode commence avec Ben, jeune trentenaire qui a son petit boulot chez Barney's et qui a du mal à se remettre de sa rupture d'avec Rachel. Il semble un peu paumé et n'a pas vraiment de but finalement. Il peut toujours compter sur son pote Cam, roi de la débrouille et des plans foireux surtout mais c'est le genre de pote qui sera toujours là en cas de besoin. Et puis il y a aussi Domingo, qui n'a pas encore beaucoup d'importance pour le moment et David Kaplan un ancien pote de lycée qui a fichtrement bien réussi mais qui reste un peu le boulet de la bande. Dans le pilote donc, ben et Cam décide de tenter le tout pour le tout et de lancer leur propre marque de jeans. Le deuxième épisode montre un peu plus leur galère et leur recherche désespérée d'un atelier de confection ce qui nous permet de se rendre compte à quel point ils sont inexpérimentés! Même si la série a globalement un rythme assez lent et qu'il ne se passe pas grand chose, le capital sympathie des personnages fait tou le boulot et il est simple de se laisser aller à suivre de nombreux épisodes à la suite. Le fait qu'ils ne durent que 30 minutes n'y est pas non plus étranger. On sent très vite qu'ils vont traverser pas mal de galère et ça nous donne vraiment envie de suivre toutes ces choses qui vont leur arriver, je suis curieuse de voir le tournant que prendront les choses.
L'atmosphère de la série aussi joue un grand rôle dans son capital sympathie. On nous montre le côté plus underground de la ville avec ses soirées, ses petits magasins et ses petits restaurants. C'est rare qu'on nous montre cet aspect-là de la ville qui ne dort jamais et ça ne fait que la magnifier. Enfin, la bande-son est la cerise sur la gâteau. Très loin de la musique pop ou pop rock à la mode dans la plupart de ses congénères, on nous offre ici du vieux hip hop, du funk voire du reggae. J'aime, j'adhère, j'adore et je vais carrément suivre le reste de la série!