Après le conte de Fée (Nicolas et carla) Voici la Réalité : Témoignage audio entendu ce jour (17/12/07)sur le répondeur de l’émission de Daniel Mermet “là-bas si j’y suis” sur Fance-Inter.
Bonjour Soléne , 20ans étudiante.
Autours de nous, gendarmes , police, brigade anti-criminalité. Leurs chefs et quelques photographes… Un homme habilé en civile, s’approche du groupe de manifestants. Il dit quelques choses au premier rang. Moi, 3éme rang je n’entends rien. Pas de mégaphone. En quelques secondes les gendarmes sont faces à nous et chargent… Je ne comprends pas. Je crie : Ne tapez pas, ne poussez pas, vous n’avez pas le droit !!! Je crie a mes camarades de ne pas se séparer. Nous nous tenons coudes à coudes,nous ne pouvons donné aucuns coups. Les boucliers faces a moi me poussent. Je reçois 3 coups consécutifs sur les tibias. Nous nous faisons insultés. Face a moi les boucliers s’écartent, un homme se jete sur moi avec sa matraque. Je l’esquive le coup et me fais entrainer a l’exterieur du groupe. Là je me retrouve seul face a plusieurs gendarmes, matraque à la main.
L‘un deux leurs crie : Ne la tapez pas. Et me retrouve au sol menotté. Un gendarme me bloque la tête avec son genoux. Je suis interpellé pour “rebellion”. Voiçi ce qui m’est arrivé le 27 novembre à Nantes lors d’une manifestation relative a la réforme des universités. Nous étions 300 lycéens et étudiants a faire un sitting dans le rectorat pour montrer au recteur notre désacords avec la loi et tenter de faire parler de nous par des médias qui jusque là censuré notre mouvement. Cette action étais pacifiste, jongleurs, musique , rires, applaudissements. Bilan : 2 bléssé grave, dont 1 Pierre 17ans lycéen, risque de perdre la fonction de son oeil suite a un tire de flash-ball. Cette nouvelle arme utilisé sans retenu car soit-disant elle ”aténue” et 5 interpellations musclés et mise ne gardes a vue d’au moins 43h dans des conditions indécentes…
Au jour d’aujourd’hui nous ne comprenons pas pourquoi j’ai été arrêté. J’assure n’avoir ni frappé, ni insulté, ni manqué de respect aux forces de l’ordres. L’inverse n’étant pas vrai. Voilà ce qui l’en coûte aujourd’hui de vouloir défendre une éducation financé par l’état et pour tous. Ces 43 heures de garde à vue pour tenter de nous faire taire, sont les 43h qui m’auront fais comprendre : QUE SI L’ON SE TAIS MAINTENANT. C’EST NOTRE VIE QUE NOUS PASSERONS EN GARDE A VUE !!!