Dominic Tardif du Voir recommande (impossible de passer à côté de celle-là !) Lettres recommandées. Le titre de son article « Lettres à un timbré », plutôt audacieux quand on sait que le spectacle est une mise en lecture, dirigée par Claude Poissant, de certaines lettres de Yann Martel au premier ministre du Canada. L’article au complet ici.
Votez pour votre très chère lettre
Vous savez – ou vous ne savez pas, ça dépend si vous suivez assidûment le Passe-Mot - les 5 lettres gagnantes du concours de La Poste Restante seront lues le jeudi 5 août à 17h au Parc du temps qui passe à Eastman (Bienvenue à tous !). Mais la vie de ces chères lettres ne s’éteindra pas là, eh que non, elles seront affichées en format géant sur la terrasse du Théâtre La Marjolaine pendant toute la durée de l'événement. Afin que vous les lisiez bien sûr, mais pas seulement les lire, pour que vous puissiez voter pour votre lettre chouchou. N’est-ce pas adorable ? Moi, j’adore en tout cas et je vais donner l’exemple en allant poser mon étoile sur l’affiche « Lettre » dès la première journée. Comme je n’ai jamais été prof, c’est ma première occasion de coller une étoile sur une copie ! Et comptez sur moi pour y amener la visite.
Une lettre pleine de reconnaissance
Plusieurs personnes ont participé à cette première édition de la Poste Restante, jusqu’en France imaginez-vous donc, et helenablue a été appelée par le thème. Sa lettre est adressée à un écrivain québécois, elle lui exprime sa reconnaissance :
J'ai grandi à vous lire, j'ai pris la mesure aussi sans doute parce que j'y suis prête de ce que j'avais envie moi-même à mon tour de transmettre et de quelle façon. J'ai compris l'importance plus encore des mots, de leur force de frappe et j'ai mesuré l'impact de la truculence, de l'authentique, du vécu à chaud, du témoignage et de l'audace d'être ce que l'on est et de le dire. Pour la lettre dans son entier, passez par ici, ça vaut le détour jusqu’en France.Le coup de cœur d’une écrivaine pour une autre écrivaine
Julie Gravel-Richard, auteure du roman Enthéos a parlé de jolie façon de 33, Chemin rue de la Baleine à la radio de Radio-Canada. Et comme c’est aussi un de mes récents coups de cœur, je ne peux le passer sous silence. Quel rapport avec Les Correspondances ? Avant tout, cet ouvrage enferme des lettres d’amour qui m’ont bouleversée, ensuite, l’auteure, Myriam Beaudoin participe au Café littéraire « Les liens ruptures », vendredi 6 août à 10 h 00 en compagnie de Francine Ruel et Simon Boulerice, animé par nul autre que Tristan Malavoy-Racine. Eh que ça promet ! J’en frémis.
Entendez ici son opinion, toujours agréable de découvrir la voix d’une écrivaine qui travaille, plus souvent qu’autrement, dans le silence.