Test de Legio

Publié le 30 juillet 2010 par Cyberstratege

Legio a fait son buzz de sortie autour de la notion récurrente du facile à comprendre difficile à maitriser. Jouant la ressemblance avec le jeu d’échec, Ice Game Studios, le développeur, a ancré son jeu dans un univers fantasy qui lui donne un petit quelque chose intéressant que nous allons nous empresser d’analyser !

Legio est donc un jeu au tour par tour dans lequel deux équipes s’affrontent sur un terrain quadrillé faisant office d’échiquier. C’est la base du jeu. À cela vient s’ajouter un univers heroic-fantasy,  des capacités spéciales, plusieurs variantes du plateau de jeu et, évidemment, une certaine réflexion pour arracher la victoire sur l’ennemi.

Les développeurs ont fait un petit effort sur le background de Legio. Petit, car finalement ce contexte n’a aucune conséquence sur le gameplay, n’évoluera pas, et pour ainsi dire, ne pas le connaitre ne vous empêchera pas de jouer. Néanmoins, saluons cet effort qui n’était pas forcément nécessaire dans un jeu tel que celui-ci.
En quelques mots, le royaume de Bella Lagucia échoit, à la mort du roi, à ses enfants jumeaux Lorenzo (cruel et idiot) et Florentia « au cœur aussi noir que les ténèbres ». Évidemment, ceux-ci vont se disputer le trône, et vous prendrez part à ce combat en jouant l’équipe bleue ou l’équipe rouge dans un jeu nommé Legio, et qui départagera le gagnant du trône.

Pour rentrer dans le vif du sujet, le jeu se déroule en deux phases, d’abord le choix des unités et leur positionnement dans la zone de déploiement. Puis la phase de combat en tour par tour. Toutefois, obtenir la victoire lors de la première manche ne vous assure pas une victoire définitive. Le vainqueur de la première manche porte en fait le combat au pied du château de l’adversaire, avec l’avantage de choisir la carte de la seconde manche. Le vainqueur de cette seconde manche (ou de la revanche) devient le vainqueur de la partie.

Décor et obstacles sur plateau de jeu varient selon les parties.

Mais dès lors, quel intérêt de gagner la première mi-temps me direz-vous ? Et bien pour répondre à cette question, je vais devoir vous décrire plus précisément la phase de combat.
Lors de la phase de déploiement, vous disposez (que ce soit lors de la première ou de la deuxième manche) de 25 points utilisables pour acheter des unités. Ces unités sont au nombre de 8, les plus puissantes (ou vicieuses) coutant le plus cher, évidemment. Ce que vous devez savoir c’est qu’afin de vaincre, il vous faudra tuer toutes les unités de l’ennemi. Cela accompli, vous vous assurez pour la deuxième manche la présence des survivants de la première mi-temps, tout en ayant à nouveau un capital de 25 points utilisable. Autant dire que le vainqueur de la première manche s’assure une victoire quasi assurée de la partie.

Les unités présentes dans le jeu sont relativement courantes dans le domaine de la fantasy, on remarquera tout de même leurs capacités spéciales qui les distinguent de manière importante les unes des autres.
Ainsi, le sorcier dispose d’une attaque à distance de zone, l’assassin peut se camoufler, le géant (genre de Troll) une attaque au corps à corps de zone, le capitaine une aura de commandement… On trouvera aussi le guerrier, le lapin de guerre (sorte de zergling pour les connaisseurs), le prêtre, l’archer et le crapaud (quiconque tue l’unité magicien se transforme en crapaud, crapaud qui possède un point de vie et ne peut attaquer).

Des unités très classiques sorties du genre médiéval-fantastique.

Pour vaincre, il faudra faire avec trois éléments majeurs. D’abord le choix de vos unités, puis leur positionnement. Deux éléments que votre assaillant ne découvre qu’après avoir lui-même fait ces étapes. Ensuite, analyser les déplacements. En effet, n’oubliez pas que l’archer possède une ligne de vue, placer des guerriers devant lui le rendra inutile. Mais le protéger est absolument nécessaire vu sa fragilité. L’assassin ne doit jamais passer à côté d’une autre unité sous peine de voir sa furtivité levée. Le géant attaque une zone où se trouve alliés comme ennemis. Et ainsi de suite. De fait, vous devrez bouger vos « pièces » à la manière d’un jeu d’échec, attaquant en défendant et défendant en attaquant. Le troisième élément sera l’acuité de votre agilité durant la phase de visée, nous reviendrons dessus juste un peu plus bas.

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Legio : test, 6.8 out of 10 based on 4 ratings

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