Emma Robards est serveuse de restaurant à Londres et si elle travaille c’est avant tout pour offrir une opération de la dernière chance à sa grand-mère qui l’a élevée. Elle est surtout très belle et innocentePierce Redfield est un homme d’affaires richissime, multimillionnaire. C’est aussi un séducteur cynique et implacable.Un jour elle va jusqu’à son bureau le supplier de mieux s’occuper de son fils en manque d’argent Elle découvre alors que celui qui se dit son ami la manipule en réalité et se sert d’elle pour attendrir son père. Rupture avec le fils Coup de foudre pour le père!Ça commence très fort, dès la sixième page, à leur première rencontre.Emma maintenait la pression de sa main sur la sienne et Pierce, très surpris, pouvait sentir la chaleur irradier de cette main fine et gracieuse. La peau de la jeune femme était douce comme un pétale de rose. Il sentit que ce contact déclenchait en lui une sorte d’onde électrique qui le touchait au plus profond de lui. C’était délicieux, troublant, sensuel et, même, presque érotique .Petit week end à Paris, dans un hôtel qui donne sur la Concorde. Elle savait que le moment le plus important de sa vie était arrivé. Le chapitre qui serait probablement le plus intense de son existence allait s’ouvrir. Elle allait connaître l’amour avec un grand A. Elle en tremblait d’avance.Naturellement, pour lui, c’est très évident : ce n’est qu’un amour de passage et il ne la reverra plus une fois de retour à Londres. Décès de la grand-mère, détresse de notre héroïne qui déprime, et se retrouve l’enjeu de la compétition acharnée que se livrent le père et le fils Nous sommes en plein conflit freudien, n’est-ce pas» ?Encore quelques petits malentendus à résoudre et nous voici au happy end final sans lequel un Harlequin ne serait plus un Harlequin!
Dernières phrases magnifiquement passe partout :Nous avons du temps à rattraper. Viens, viens, mon amour!
N’est-ce pas attendrissant tout ça ? Tous les clichés ont bien été au rendez-vous : je n’ai pas été volée sur la marchandise! Temps de lecture 90 minutes.Ainsi se termine ma participation aux Harlequinades 2010Un dangereux séducteur, de Maggie Cox
Harlequin, Collection Azur,2005,152 p)Traduit de l’anglais par Antoine Hess, Titre original : The Wealthy Man’s Waitress