Toujours intéressantes les séries spéciales d’été du Monde. Cette année Jérôme FENOGLIO nous fait partager la vie des chercheurs qui travaillent sur l’accélérateur du CERN nouvellement mis en service en dessous de la frontière franco suisse.
Presque à regretter de n’avoir pas choisi la recherche au lieu de commencer ma carrière dans l’industrie avant de tenter d’imaginer de nouvelles solutions dans le monde des services.
On apprend donc dans les premiers numéros que l’on est dans une assemblée multilingue, que l’on passe beaucoup de temps en réunion et toujours avec un ordinateur allumé en face de soi. Moment amusant quand Federico CARMINATI, responsable de la programmation pour un des grands détecteurs, affole la salle en fermant par erreur l’écran de son portable. Mais on ne sait pas grand chose de ce que qui s’affiche sur ces écrans. Des tableaux de grapheurs ? des courbes de logiciels spécifiques ? Des fragments de traitement de texte ?
Monsieur FENOGLIO, avant le numéro 6/6 de votre série, aura-t-on le droit de savoir si ces assemblées ont tenté autre chose que des réunions purement orales illustrées par de simples projections de courbe ?
Je rêve de savoir si le mind mapping est entré dans le monde de la recherche, au-delà d’une utilisation avant tout individuelle. J’ai présenté dans mon dernier livre les circonstances les plus favorables à l’utilisation du mind mapping en réunion. L’environnement multilangue et les sujets complexes arrivent en tête et manifestement la communauté scientifique bourdonnant autour des grands anneaux du CERN est dans ce cas là.