L’été avait une deadline bien avancée cette année à Paris, mi-juillet. “Après le 14 juillet, j’me casse” qu’il s’est dit.
Je viens de jeter un coup d’oeil à la couleur du ciel d’Amsterdam, où je m’en vais passer un week-end dès ce soir. Le gris est à l’honneur, la pluie aussi, sans oublier les températures de saison plafonnés à 20 C°. Bonjour les coffee shop ! bonjour les musées ! bonjour le vélo d’appartement ! J’ai ressorti la veste en cuir et le pull Benetton, ai glissé discrètement un bonnet au fond du sac à dos. Parisien si tu te plains, sache qu’à Amsterdam, il pleut 260 jours par an en moyenne contre 160 à Paris. De quoi relativiser notre condition de râleurs nés. Notre micro-climat dramatique n’est donc pas une tare micro-localisée. Est-ce que ça va mieux ?
La rentrée semble si proche, les beaux jours tellement over. Septembre s’annonce avec un nouveau boulot, de nouvelles lignes de métro à emprunter, quelques apéros à l’appartement pour foutre le blues dans un verre de rosé. Amsterdam – Lyon- Toulouse – Paris. Aout tient dans un mouchoir de poche, comme tous les ans. Bientôt j’paye ma tournée. Pot de départ, fête d’arrivée, célébrations diverses et variées et bientôt un nouveau concert à la maison. I’ll keep you posted.