… et jamais on ne vous raconte la suite. Agaçant, non ?
Sur ce blog, il n’y a peut-être pas assez de mises à jour, trop de regardage de nombril, et beaucoup de choix musicaux surprenants. Mais je peux au moins me targuer de ceci : avec moi, pas d’entourloupe. Je vous présente les choses comme elles se sont passées, en prenant le romantique et le pas romantique du tout.
Ainsi, côté romantique, il y eut une rencontre magique :
Un mystérieux changement d’avis de Prince, qui, après avoir catégoriquement refusé de me revoir après l’échange à Varsovie, me proposa de me servir de guide lorsque je viendrai en visite officielle dans son royaume de Budapest.
Et, en bien des années, mille autres moments où l’émerveillement ressenti devant Prince m’envahit encore et encore. Entre autres :
- lorsqu’il apprit le français rien que pour moi
- lorsqu’il ne m’en voulut pas de ne pas apprendre le hongrois « parce que ça ne sert à rien tant qu’on n’est pas mariés » (hum, hum)
- lorsque, pour me rejoindre en France, il remua ciel et terre pour décrocher une place dans une grande école de commerce… tout ça pour refaire des études qu’il avait déjà suivies en Hongrie
- lorsqu’il décrocha brillamment son diplôme, et, dans la foulée, un stage, puis un poste… à Londres.
Du côté pas romantique du tout, il y eut des débuts chaotiques :
Un mystérieux changement d’avis de Prince qui, après m’avoir catégoriquement assuré qu’il attendait avec impatience ma venue, me signifia par mail sa grande perplexité à l’idée de se retrouver embarqué dans une relation à distance.
Et, en bien des années, beaucoup d’autres moments où l’agacement ressenti devant Prince m’envahit encore et encore. Entre autres :
- lorsqu’à la fin de notre premier dîner en amoureux à Budapest, alors que je venais de lui expliquer que je pourrais venir le rejoindre dans six mois en décrochant un stage, je lus l’effarement dans son regard, rapidement suivi de l’envie de partir à toutes jambes, et enfin la déception (« Zut, j’avais oublié qu’elle était là tout le WE, je ne peux quand même pas la planter là »)
- lorsqu’à la fin de notre premier WE, alors que je venais de lui avouer ma joie et ma passion grandissante, il me répondit : « Hum… moi, je ne suis pas très sûr de mes sentiments »
- lorsqu’à la fin de notre deuxième année ensemble, alors que je venais de lui confier mon envie de mariage, il ne répondit pas, mais gémit simplement et longuement, avant cette fois de décamper pour de bon… mais seulement de mon appartement.
- lorsqu’au bout de 30 / 38 / 47 mois ensemble, alors que je venais d’évoquer très subtilement (« Quand est-ce qu’on se marie ? ») notre avenir, il me rétorqua inlassablement, et très sûr de lui : « Bientôt ! Je suis presque prêt, je le sens. Donne-moi encore… euh… six mois »
- lorsqu’à la fin de ses études, il m’annonça ravi qu’il partait à Londres… qu’il serait ravi que je l’accompagne… mais qu’en revanche, pour le mariage, j’allais encore devoir attendre ( six mois ?)