Le gouvernement est en difficulté pour faire
accepter y compris à l’électorat de droite son projet de réforme des retraites. Le journal a suivi le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand qui mouille la chemise et rame à contrecourant
en bord de mer, en faisant la tournée des plages estivales.
A lire dans L'Humanité daté du Jeudi 29 Juillet :
Le gouvernement est en difficulté pour faire accepter y compris à l’électorat de droite son projet de réforme des retraites.
L’Humanité daté du jeudi 29 juillet a enquêté sur le terrain et les témoignages sont édifiants.
Le journal a suivi le secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand qui mouille la chemise et rame à contrecourant en bord de mer, en faisant la tournée des plages estivales. Là, il rencontre les
militants du parti présidentiel qui ne suivent pas vraiment les arguments développés par Sarkozy pour faire passer sa contre-réforme. On a beau être de droite quand on travaille depuis des
dizaines d’années, on est épuisé comme les autres, et on aspire à un temps nouveau moins contraignant.
Mais à gauche on n’est pas inactif non plus. L’Humanité publie un reportage réalisé dans le Nord de la France auprès des militants du Front de gauche qui se battent pour expliquer l’injustice de
ce que le gouvernement propose, faire valoir les mesures alternatives qui permettent, en prenant l’argent là où il est, de financer sans problème le régime de retraire à 60 ans. Les militants
font signer la pétition nationale et prépare la journée du 7 septembre.
L’Humanité publie le témoignage d’une militante faisant partie d’un collectif citoyen de défense de la retraite à 60 ans qui montre que cet acquis de civilisation rassemble largement au-delà même
des militants déjà convaincus.
Et comme pour justifier les arguments pour le droit au départ à la retraite à 60 ans, le journal publie les derniers chiffres du chômage, qui montrent une augmentation de celui-ci chez les
séniors.
Avec ce panorama, on comprend mieux la politique de Sarkozy cherchant des écrans de fumée, se retranchant sur son fond de commerce sécuritaire et cherchant des soutiens à l’extrême-droite en
stigmatisant une population toute entière : les Roms et les gens du voyage.
Source : L'Humanité