Le doux parfum des roses

Publié le 29 juillet 2010 par Dodo44

Quand les autres nous caressent de positif. Quand les choses nous agressent de négatif. Quand tout nous bogue au superlatif. Quoi faire? Quoi faire? Oh la… Une détente s’impose. Fermons les paupières. Et humons le doux parfum des roses.

Sortez votre sécateur. Il est temps d’élaguer quelques branches mortes et rejets de souches dans le jardin de votre vie. Pour dire adieu à ce qui est révolu. Pour créer un nouvel espace de possibilités. Et donner aux roses de votre sensibilité l’occasion d’étendre leurs pétales de velours. Partout. Tout autour.

Ô roses! Venez de vos effluves nous envelopper d’amour!

Vous avez bien compris la magie de la vie, petites coquines, en vous couvrant d’épines. Délicates à vos heures, vous savez aussi nous tirer quelques pleurs. Et nous rappeler que chaque moment contient sa part de bonheur et de douleur. Tout cela dans une fleur…

Admettons-le. Dans ces luxuriantes floralies, vous êtes de tous les reines chéries.

Pour vous, depuis ma naissance je cultive une défaillance. Celle qui me donna le jour fait partie de votre cercle odoriférant. Oui, c’est Églantine, ma maman. La rose sauvage à qui je dois mon verbe sans ambages.

Que reste-t-il de nos folles passions une fois la fougue des sens comblée? Une fois l’élan des espoirs calmé? Une fantaisie qui peut asservir bien des conquis. Une bagatelle qui peut embuer bien des prunelles. Une fragrance qui peut engourdir bien des consciences.

C’est le parfum des roses. Sublime apothéose!

Mais pourquoi donc cet emballement soudain, alors que juillet n’est pas encore éteint? Pour vous rappeler, bogophiles bien-aimés, qu’après de profondes réflexions vient le temps de la gratifiante relaxation.

Alors, je vous invite, en ce plein cœur de l’été glorieux, à prendre le temps. Respirez une minute ou deux. Appréciez la joie d’être en vie. Savourez les moments de répit. Et contemplez la nature qui nous entoure. Qui, pour nous, étale au grand jour ses plus fabuleux atours.

Durant la saison estivale, de tous les festivals qui garnissent notre carnet de bal, il en est un absolument génial. C’est celui de nos sens. Un œil pour admirer les paysages. Une oreille pour entendre les gazouillis. Une narine pour inspirer les arômes. Une peau pour accueillir la brise. Une papille pour goûter la récolte.

Et, surtout, un cœur pour appuyer sur pause. Le temps d’une rose…

♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

Vous aimez? Merci de partager. Encore? Cliquez sur l’onglet NOS BOGS.


Filed under: Bog détente