Ce que nous laisse les ombres,
c'est le manque évident,
d'une main qui caresse,
l'absence d'un regard,
qui transperce,
le moindre sentiment,
et une porte fermée,
à laquelle, on allait frapper,
qu'il soit tôt ou tard,
dans les moments de détresse.
Ceux que les ombres blessent,
sont parents, enfants, amis,
amants ou maitresses,
peu importe, aucune hiérarchie,
dans la tristesse.
Et des ombres, ce qui nous reste,
c'est qu'il faut avancer vers son destin,
la tête haute, avec noblesse,
sans oublier les choses apprises des anciens,
pour pouvoir les transmettre,
à la génération qui viens.
Toi qui me suivras,
mon tour viendras,
ou j'irai rejoindre les ombres,
et tu grandiras,
la vie est comme cela,
mais, a jamais,
elles feront partie de toi.
PAEPEGAEY Michel