Pas facile de s’attaquer à un symbole, et pourtant, il l’a fait. Bien sûr, comme toujours, il avance des arguments intéressants et solides. Oui, les réformes promises n’ont pas l’ampleur prévue, oui, la montagne a accouché d’une souris, oui, Barack Obama a pu décevoir.
Pour autant, je trouve Yves de Kerdrel bien sévère. Il est difficile de succèder à Georges W Bush et Rome ne s’est pas faite en un jour. Quant à dénicher un nouveau Reagan, je suis vraiment réservée. Personnellement, je préfère Bill Clinton, qui, malgré ses défauts, fut un bon homme d’etat. Pas de guerre pendant son mandat, une politique économique qui tenait la route (aidée, il est vrai par la conjoncture favorable) et des efforts certains entrepris en faveur de la paix au Moyen-Orient. Pour être honnête, il avait du charisme, cet homme-là.
Barack Obama a su nous séduire par son idéalisme et son optimisme. Nous n’en avions pas savouré depuis le 11 septembre… Hélàs, ils se heurtent à l’exercice du pouvoir. Lequel requiert du pragmatiqme, de la rigueur et écarte les états d’âmes. Un luxe que nous ne pouvons pas nous offrir, visiblement, en ces temps de crise. Il est bien difficile de s’y résoudre.
Que pensez-vous de la présidence américaine et de Barack Obama? Selon vous, Barack a-t-il encore la frite?