La Principauté de Monaco conserve son Grand-Prix pour les 10 prochaines années après avoir signer un nouveau bail avec la Formula One Administration.
Le plus prestigieux Grand-Prix, qui se court en pleine ville de Monaco et sur les bords de mer, rempile donc pour 10 ans minimum. L’Automobile Club de Monaco, société gérante du GP, a trouvé un accord avec le magnat de la F1, Bernie Ecclestone. Ce dernier trouvait que les courses européennes n’étaient pas assez rentables car les droits TV pas assez élevés.
Monaco avait donc au dessus de sa tête une épée de Damoclès et la prolongation du contrat intervient comme un soulagement pour la petite principauté. En effet, pendant l’espace d’un weekend, le Rocher devient le centre du monde où se pressent les plus grandes personnalités et un nombre conséquent de touristes.
Enjeu financier contre rayonnement
Le GP de Monaco était sur la selette car, selon Bernie Ecclestone « il ne paierait pas assez ». L’argentier de la F1 est gourmand et c’est cette gourmandise qui menace les GP européens au profit de destinations plus exotiques mais très rémunératrices, Bahreïn, Abu Dabi ou Singapour pour ne pas les nommer.
Si la rentabilité est moins élevé, le prestige de Monaco reste sans commune mesure pour la Formule 1. De grandes pages de sport automobiles ont été écrites dans les rues monégasques …
- Fangio y remporte sa première victoire suite à l’un des plus gros carambolage de la F1 (1950)
- Alberto Ascari sort de piste et fini dans les eaux du port (1955)
- Olivier Panis remporte son unique victoire dans une course où seuls 3 pilotes franchissent la ligne (1996)
- Fernando Alonso réalise la plus grande remontée de l’histoire de la F1, de la 24e à la 6e place (2010)
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