Disponible en DVD depuis le 5 janvier 2010
Film espagnol, réalisé par Daniel Benmayor
Avec Jennifer Matter, Patrick Regis, Brendan McKey,…
Synopsis: Des joueurs de paintball réunis sur un terrain clandestin. Divisés en deux équipes, ils doivent rejoindre au plus vite un point bien précis. Mais la partie dérape lorsque l’un des participants reçoit une vraie balle et meurt. Commence alors un jeu d’un genre nouveau et dont le but est simple : survivre !
Mon avis: Critique confirmé ou débutant, amateur ou cinéphile, la question que l’on se pose après avoir vu ce film est: “Comment le décrire tout en restant poli et en évitant toutes vulgarités?
Ce film est une merde. C’est dit, c’est fait.
Quelles erreurs peut-on relever? A vrai dire il y a du rab, autant que les jours de salsifi à la cantine.
En dehors du fait que l’histoire est similaire à un survival sortie l’année dernière, comment un tel scénario a pu être pondu ? L’histoire qui est déjà assez “originale” pour rester polie, tombe à l’eau dès les premières minutes: comment un groupe de personnes qui ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam peuvent se laisser commander et insulter de la sorte par un seul mec alors qu’ils se sont connus il y a tout juste 2 minutes ? Dès le premier bang dans la tête, nous avons droit à un remake de Benny Hill façon Platoon, minable. Ce film a la prétention de se prendre pour un survival avec de vraies armes factices revendiquées, et comme si cela ne suffisait pas ils vont garder leurs attirail “Made in China” pendant tout le long du film à croire qu’une arme de paintball rivalise avec un M16. Le “Voyagez léger” a du être oublié à la machine à café lors de l’écriture.
Nos mercenaires qui partent en fait à la chasse aux champignons se font descendrent les uns après les autres avec une facilitée déconcertante, il faut dire qu’ils perdent 3 personnes du groupe l’un après l’autre en moins de 15 minutes genre “Je reviens, j’en ai pas pour longtemps”, “Mais où est-il passé? il était derrière toi…” Merci pour les dialogues au passage.
Ah oui, j’avais oublié, nous avons un héros, ou plutôt une héroïne dans ce film! C’est qu’au bout de 1H10 on a du mal à s’identifier au personnage principal… et on a un peu de compassion pour le méchant de l’histoire qui au final dézingue de mauvais acteurs d’un mauvais film.
Je vous conseille fortement de manger “light” avant de regarder Paintball: ce film a du être tourné avec un micro-onde, voire une brouette ou peut-être sur le bateau de Tabarly; surement pas avec une caméra: ça ne bouge pas autant. Pour ceux qui n’avaient pas aimé Rec ou Paranormal Activity, vous serez amplement servi avec Paintball, le seul film non-gore qui vous donne la nausée voire le mal de mer. Bref un film qui a au moins le mérite de nous donner envie d’en regarder un bon.
Note: 3/10
One Response to “[Critique] Paintball”
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Admin says: 29/07/2010 at 09:38
Comme quoi, les Espagnols, ils font que de bonnes choses dans le domaine de l’horreur.
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