Mais si Google a choisi de ne pas dévoiler ses cartes, les rumeurs ne se sont pas arrêtées pour autant.
Selon le Wall Street Journal, qui s’appuie sur des sources proches du dossier, Google serait en pourparlers avec plusieurs éditeurs de jeux en ligne, afin de fournir un service social suffisamment attractif pour attiser la curiosité des internautes et, le cas échéant, concurrencer autant que possible le réseau social fondé par Mark Zuckerberg.
Si les informations du Wall Street Journal sont exactes, la piste du jeu vidéo viendrait alors confirmer les révélations de Techcrunch datées du 10 juillet dernier. À l’époque, Michael Arrington avait affirmé, en s’appuyant sur plusieurs sources, que Google avait investi entre 100 et 200 millions de dollars dans Zynga, un éditeur à l’origine de quelques succès sur Facebook, comme FarmVill ou Mafia Wars.
Le quotidien américain cite notamment Playdom, Playfish et bien évidemment Zynga. On notera d’ailleurs que les deux premiers sont déjà liés – ou vont être liés – à de plus grosses structures. En effet, Playdom est en cours d’acquisition par Disney, tandis que Playfish a été acheté par Electronic Arts l’année dernière. Mais pour Google, l’essentiel est avant tout d’établir des partenariats avec des éditeurs à succès.
Cependant, si les éditeurs ont une occasion de profiter d’une nouvelle plate-forme pour se développer, encore faut-il que Google confirme ses ambitions dans le réseautage social en sortant l’hypothétique plate-forme Google Me. Par ailleurs, la firme de Mountain View devra absolument réussir dans des domaines où Facebook a échoué ou, du moins, a rencontré quelques difficultés. Comme la vie privée.