2ème réseau social le plus réputé après Facebook actuellement, Twitter est encore inconnu de beaucoup de monde. Avec plus de 100 millions de comptes, Twitter connait un rythme de croissance assez important est pourtant il n'arrive pas encore à bien s'imposer dans les habitudes web des internautes à travers le monde à part quelques exceptions de certains pays.Alors que ça cartonne aux Etats Unis ou encore au Japon, on essaie encore d'expliquer le fonctionnement et l'utilité de ce réseau social et outil de microblogging.On se souvient du sujet de Envoyé Spécial sur le phénomène Twitter qui a été suivie par une vague impressionnante d'inscriptions en France. Mehdi Lamloum a même enchainé le lendemain pour donner sa vision des choses au public tunisien et à présenter ce que c'est que Twitter avec une vague d'inscriptions relativement importante, je l'ai moi-même constaté en voyant le nombre de nouveaux followers dans la semaine suivant ces 2 vidéos.
Oui mais voilà qu'aujourd'hui, même les utilisateurs de Twitter tunisiens, qui seraient estimés entre 1000 et 1500 inscrits (optimiste) et moins de 500 actifs, n'arrivent pas à s'accorder sur la fonction 1ère de Twitter ou à quoi peut-il servir.Outil de microblogging au départ, la barre de statut Twitter se voulait répondre à la question "What are you doing now?". Ce statut répond aujourd'hui à la question "What's happening?" et ceci a permis de voir différentes utilisations de ce réseau : plateforme multi-tchat, le concept 1 tweet = 1 lien, outil de veille, réseau de networking, et support de gestion de e-réputation, sans oublier sa première fonction de partager ce que chacun fait au moment de son tweet.
Alors Twitter en Tunisie, quel intérêt?
Pollueurs, spammeurs, blagueurs, leaders d'opinion, influenceurs, robots, ... les profils sur Twitter sont traités de tous les noms. Et à partir de là, Twitter est aussi bien vu comme une perte de temps qu'une réelle opportunité de création de trafic et de gestion de e-notoriété pour les marques et annonceurs.
Les marques et annonceurs tunisiens, pour celles et ceux qui connaissent Twitter, hésitent encore à y être et ils ont à la fois tort et raison.
- Raison : Surtout parce que bah finalement, les marques cherchant à se créer du trafic et à se positionner auprès de la population de tweeps tunisiens ne se retrouveront que parmi une population très réduite et ils n'auront pas la considération et l'audience qu'ils captent déjà via d'autres sources web.
- Tort : parce que même si cette population est réduite, les marques ont intérêt à être sur Twitter pour celles qui ont une réputation à gérer en ligne (construire, consolider ou défendre) car si les avis positifs sont rarement relayés, ceux négatifs sont très vite diffusés et peuvent partir de Twitter pour se retrouver sur Facebook et dans la rue et la vraie vie.Pour terminer, quelques conseils aux futurs utilisateurs de Twitter et même aux tweeps actuels:
- Elargissez vos followings à d'autres cercles, d'autres pays et dans vos propres centres d'intérêts ou domaines d'activités- Si vous n'appréciez pas les "tchats" et autres partages de la vie courante des profils que vous suivez, faites des listes, vous gagnerez en temps, vous prendrez moins la tête et resterez "amis" avec vos followings.- N'hésitez pas à voir dans la liste de vos followers ou followings, surtout dans vos domaines préférés, vous y trouverez surement des profils intéressants à échanger avec.- Le nombre de followers augmente avec ce que vous partagez d'intéressant et avec la façon avec laquelle vous échangez sur votre timeline.- Essayez de répondre de façon constructive aux tweets de façon à sortir avec quelque chose de nouveau et intéressant à la fin, les tweeples ont "malheureusement" une réputation (que je n'approuve pas) de "nabbara" par les marques, annonceurs et observateurs des médias et de la com'- Délirez parce qu'en fin de compte c'est votre profil, personne n'a le contrôle sur vous et il y a plein de tweeps qui méritent amplement leurs apparitions dans votre timeline.
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